Définition de la loi Taft-Hartley

Qu’est-ce que la loi Taft-Hartley ?

La loi Taft-Hartley est une loi fédérale de 1947 qui interdit certaines pratiques syndicales et exige la divulgation de certaines activités financières et politiques des syndicats.

Comprendre la loi Taft-Hartley

La loi sur les relations de travail, communément appelée loi Taft-Hartley, a modifié la loi nationale de 1935 sur les relations de travail (ou loi Wagner). Le Congrès a adopté la loi Taft-Hartley en 1947, passant outre le veto du président Harry Truman. Les critiques syndicaux de l’époque l’ont appelée « loi sur l’esclavage du travail », mais le Congrès, contrôlé par les républicains et encouragé par le lobby des entreprises, l’a jugée nécessaire pour contrer les abus des syndicats, pour mettre fin à une série de grèves de grande envergure qui ont éclaté après la fin de la Seconde Guerre mondiale et pour supprimer l’influence des communistes dans le mouvement ouvrier.

L’acte Wagner – et donc l’acte Taft-Hartley – ne couvre pas les travailleurs domestiques ou agricoles.

Points clés à retenir

  • La loi Taft-Hartley exigeait la divulgation des activités financières et politiques d’un syndicat.
  • Cette loi est également connue sous le nom de « Labor Management Relations Act ».
  • La loi Taft-Hartley a fait l’objet de six amendements.

Principales modifications

Taft-Hartley a décrit six pratiques déloyales des syndicats et a fourni des remèdes, sous forme d’amendements, pour protéger les employés des préjudices résultant de ces pratiques. Auparavant, l’Acte Wagner n’avait traité que des pratiques déloyales de travail perpétrées par les employeurs.

Un amendement a protégé les droits des employés en vertu de l’article 7 de la loi Wagner, qui donne aux employés le droit de former des syndicats et d’engager des négociations collectives avec les employeurs. Cet amendement protégeait les employés contre toute coercition injuste de la part des syndicats pouvant entraîner une discrimination à l’égard des employés.

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Un deuxième amendement disait qu’un employeur ne peut pas refuser d’engager des employés potentiels parce qu’ils ne veulent pas adhérer à un syndicat. Toutefois, un employeur a le droit de signer un accord avec un syndicat qui exige qu’un employé adhère au syndicat au plus tard le 30e jour de travail de l’employé.

Un troisième amendement stipulait que les syndicats ont l’obligation de négocier de bonne foi avec les employeurs. Cet amendement équilibrait les dispositions de l’Acte Wagner, qui exigeaient des négociations de bonne foi de la part des employeurs.

Un quatrième amendement interdit le boycott secondaire par les syndicats. Par exemple, si un syndicat a un conflit avec un employeur, il ne peut, en vertu de la loi, contraindre ou exhorter une autre entité à cesser de faire des affaires avec cet employeur.

Un cinquième amendement interdit aux syndicats de tirer profit de leurs membres ou de leurs employeurs. Il est interdit aux syndicats de faire payer à leurs membres des frais d’adhésion ou des cotisations excessifs. Il est également interdit aux syndicats de faire payer par les employeurs un travail que leurs membres n’effectuent pas.

Un sixième amendement a ajouté une clause de liberté d’expression pour les employeurs. Les employeurs ont le droit d’exprimer leurs points de vue et leurs opinions sur les questions de travail, et ces points de vue ne constituent pas des pratiques de travail déloyales, à condition que l’employeur ne menace pas de retenir les avantages ou de se livrer à d’autres représailles contre les employés.

Modifications des élections

La loi Taft-Hartley a modifié les règles d’élection des syndicats. Ces modifications excluent les superviseurs des groupes de négociation et accordent un traitement spécial à certains employés professionnels.

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La loi Taft-Hartley a également créé quatre nouveaux types d’élections. L’une d’entre elles donnait aux employeurs le droit de voter sur les revendications syndicales. Les trois autres ont donné aux employés le droit d’organiser des élections sur le statut des syndicats en place, de déterminer si un syndicat a le pouvoir de conclure des accords pour les employés et de retirer la représentation syndicale après qu’elle a été accordée. En 1951, le Congrès a abrogé les dispositions régissant les élections syndicales.

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