Définition de l’impôt minimum de remplacement (IMR)

Qu’est-ce que l’impôt minimum de remplacement (IMR) ?

L’impôt minimum de remplacement (IMR) est un impôt qui garantit que les contribuables paient au moins le minimum. L’IMR recalcule l’impôt sur le revenu après avoir ajouté certains éléments d’avantage fiscal au revenu brut ajusté. L’IMR utilise un ensemble de règles distinctes pour calculer le revenu imposable après les déductions autorisées. Les déductions préférentielles sont réintégrées dans le revenu du contribuable pour calculer son revenu imposable minimum de remplacement (RIM), puis l’exemption d’IMR est soustraite pour déterminer le montant imposable final.

Comment fonctionne l’impôt minimum de remplacement (IMR)

La différence entre l’AMTI d’un contribuable et son exemption d’AMT est imposée en utilisant le barème de taux pertinent. On obtient ainsi l’impôt minimum provisoire (IMT). Si l’impôt minimum provisoire est supérieur à l’impôt normal à payer par le contribuable pour l’année, ce dernier paie l’impôt normal et le montant de l’excédent de l’impôt minimum provisoire sur l’impôt normal. En d’autres termes, le contribuable paie l’intégralité de l’impôt minimum provisoire.

Points clés à retenir

  • L’IMR garantit que certains contribuables paient leur juste part ou au moins le minimum.
  • Pour 2019, l’exemption d’IMR pour les co-déclarants mariés est de 111 700 $ ; pour 2020, elle est de 113 400 $.
  • En 2015, le Congrès a adopté une loi qui a indexé le montant de l’exemption sur l’inflation afin d’aider les contribuables à revenu moyen supérieur à ne pas subir la dérive des tranches d’imposition.

Montants d’exemption de l’IMR pour 2019

À compter de 2019, l’exemption d’IMR pour les déclarants individuels est de 71 700 $. Pour les déclarants conjoints mariés, le chiffre est de 111 700 $. En 2020, ces chiffres sont de 72 900 $ et de 113 400 $.

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Les contribuables doivent remplir le formulaire 6251 pour savoir s’ils peuvent être redevables de l’IMR. Ils doivent d’abord soustraire le montant de l’exemption (71 700 $ pour l’année 2009 et 72 900 $ pour l’année 2020). Si leur IMR est inférieur à l’exemption, ils n’ont pas à payer l’IMR. Pour les couples mariés produisant une déclaration conjointe, l’IMR doit dépasser 191 500 $ et le montant de l’exemption est de 111 700 $ (113 400 $ en 2020).

Il est important de noter, cependant, que les contribuables dont l’IMR dépasse un certain seuil ne sont pas admissibles à l’exemption d’IMR. Pour 2018-2025, ces seuils sont de 500 000 $ pour les particuliers et de 1 million de dollars pour les personnes mariées qui produisent une déclaration conjointe.

Objectif de l’AMT

L’IMR est conçu pour empêcher les contribuables d’échapper à leur juste part d’obligations fiscales par le biais d’allégements fiscaux. Toutefois, la structure n’a pas été indexée sur l’inflation ou les réductions d’impôt. Cela peut entraîner un glissement de tranche d’imposition, une situation dans laquelle les contribuables à revenu moyen supérieur sont soumis à cet impôt au lieu des seuls contribuables fortunés pour lesquels l’IMR a été inventé. En 2015, cependant, le Congrès a adopté une loi indexant le montant de l’exemption d’AMT sur l’inflation.

Calculer l’AMT

Pour déterminer s’ils doivent payer l’IMR, les particuliers peuvent utiliser un logiciel d’impôt qui fait automatiquement le calcul, ou ils peuvent remplir le formulaire 6251 de l’IRS. Ce formulaire tient compte des frais médicaux, des intérêts hypothécaires et de plusieurs autres déductions diverses pour aider les déclarants à déterminer si leurs déductions dépassent une limite globale fixée par l’IRS.

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Le formulaire demande également des informations sur certains types de revenus tels que les remboursements d’impôts, les intérêts de placement et les intérêts des obligations d’activité privée, ainsi que les chiffres correspondant aux plus-values ou aux moins-values liées à la cession de biens. L’IRS a mis en place des formules spécifiques pour déterminer quelle partie de ces revenus et déductions les déclarants doivent noter sur le formulaire 6251, et il utilise un autre ensemble de formules pour déterminer comment ces chiffres conduisent à l’AMTI.

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