Définition de la prescription

Qu’est-ce que la prescription ?

La prescription est une loi qui fixe le délai maximum dont disposent les parties concernées pour engager une procédure judiciaire à partir de la date d’une infraction présumée, qu’elle soit civile ou pénale. Toutefois, la durée du délai de prescription accordé à une victime pour intenter une action en justice contre l’auteur présumé de l’infraction peut varier d’une juridiction à l’autre.

En général, le délai de prescription varie en fonction de la nature de l’infraction. Dans la plupart des cas, les délais de prescription s’appliquent aux affaires civiles. Par exemple, dans certains États, le délai de prescription pour les réclamations pour faute professionnelle médicale est de deux ans, ce qui signifie que vous avez deux ans pour intenter une action en justice pour faute professionnelle médicale. Si vous attendez jusqu’à un jour de plus que le délai de deux ans, vous ne pouvez plus intenter de poursuites pour faute professionnelle médicale.

Les infractions pénales peuvent également faire l’objet d’une prescription. Toutefois, les affaires impliquant des crimes graves, comme le meurtre, ne sont généralement pas soumises à un délai de prescription maximal. Dans certains États, les délits sexuels impliquant des mineurs ou les crimes violents tels que l’enlèvement ou l’incendie criminel sont imprescriptibles.

En droit international, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le génocide sont imprescriptibles, conformément à la Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité

et à l’article 29 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

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Points clés à retenir

  • La prescription est une loi qui fixe le délai maximum dont disposent les parties pour engager une procédure judiciaire.
  • Le délai de prescription varie en fonction de la gravité de l’infraction.
  • Les affaires impliquant des crimes graves comme le meurtre n’ont généralement pas de délai maximum.

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Dette prescrite

Les lois de prescription peuvent également s’appliquer aux dettes de consommation, car les créanciers disposent d’un certain temps pour recouvrer leurs dettes. Le délai de prescription des dettes de consommation dépend des lois de l’État en question et du type de dette. Les créanciers ne peuvent plus poursuivre en justice pour recouvrer une dette prescrite, mais cela ne signifie pas que le consommateur ne doit pas l’argent. Tout paiement d’une dette prescrite peut faire redémarrer le délai de prescription.

La controverse sur la prescription

La prescription est parfois controversée en raison des cas où une action en justice ne peut être engagée contre un contrevenant parce que le délai maximum est écoulé. Les partisans de la prescription font valoir que, pour des raisons pratiques, il est plus équitable de limiter l’ouverture d’une procédure judiciaire à un délai raisonnable après l’événement. Avec le temps, des preuves importantes peuvent être perdues et les souvenirs des témoins peuvent s’embrouiller. Les procédures judiciaires engagées dans ces circonstances peuvent ne pas être équitables pour toutes les parties.

Exemple concret de prescription

Par exemple, le 14 février 2019, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a promulgué la loi sur les enfants victimes

, qui étend la prescription en matière d’agressions contre les enfants. Cette extension donne aux victimes plus de temps pour engager des poursuites pénales en général, et prévoit un délai unique de 12 mois pour les victimes adultes de tous âges qui ont été maltraitées dans leur enfance.

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En vertu de la loi, les victimes peuvent engager des poursuites pénales contre leurs agresseurs jusqu’à l’âge de 28 ans, contre 23 ans auparavant, et peuvent engager des poursuites civiles jusqu’à l’âge de 55 ans. La loi prévoit également un délai d’un an pour que les victimes, quel que soit leur âge, puissent engager des poursuites, ce qui constitue l’un des principaux points d’achoppement qui ont empêché l’adoption de la loi.

Dans le passé, l’un des plus grands opposants à l’extension de la prescription et à l’inclusion de la fenêtre de litige d’un an était l’Église catholique. Le Sénat de l’État, auparavant contrôlé par les républicains, a bloqué la législation pendant une décennie, mais après le vote d’une majorité démocrate en novembre, le Sénat et l’Assemblée contrôlée par les démocrates ont approuvé la législation le 28 janvier.

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