Qu’est-ce que l’euro ?
L’Union économique et monétaire européenne (UEM), ou UE, est composée de 27 nations membres, dont 19 ont adopté l’euro comme monnaie officielle.
Points clés à retenir
- L’Union économique et monétaire européenne est composée de 27 nations membres, dont 19 ont adopté l’euro (EUR) comme monnaie officielle.
- L’un des principaux avantages de la mise en œuvre de l’euro est qu’elle a éliminé le risque de change pour les entreprises et les institutions financières de la zone euro qui opèrent dans une économie de plus en plus mondialisée.
- Les critiques de l’euro font valoir que son adoption a eu des conséquences négatives, comme le fait de donner à la BCE le pouvoir de définir la politique monétaire pour l’ensemble de la zone euro.
Comprendre l’euro
L’UE a introduit l’euro en 1999, et les pièces en euros et les billets en papier ont été introduits en 2002. Le symbole « EUR » est l’abréviation de l’euro et c’est la deuxième monnaie la plus échangée au monde, après le dollar américain.
L’euro est la monnaie nationale des États membres de l’UE qui l’ont adopté, notamment l’Autriche, la Belgique, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne, Chypre, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Slovaquie et la Slovénie. Ces pays forment la zone euro, une région où l’euro sert de monnaie nationale commune. En outre, quatre autres pays non membres de l’UE (Andorre, le Vatican, Saint-Marin et Monaco) utilisent l’euro comme monnaie officielle et plusieurs pays ont leur monnaie rattachée à l’euro.
La Banque centrale européenne (BCE) est chargée du double mandat de préserver la valeur de l’euro et de maintenir la stabilité des prix dans l’Union européenne. La BCE, ainsi que les banques centrales nationales de tous les États membres de l’Union européenne, y compris ceux qui n’ont pas adopté l’euro, relèvent du Système européen de banques centrales (SEBC).
L’un des principaux avantages de la mise en œuvre de l’euro est qu’elle a éliminé le risque de change pour les entreprises et les institutions financières de la zone euro qui opèrent dans une économie de plus en plus mondialisée. D’autre part, les détracteurs de l’euro affirment que son adoption a eu des conséquences négatives, comme le fait de donner à la BCE le pouvoir de définir la politique monétaire pour l’ensemble de la zone euro. Les États membres de l’UE ne peuvent donc plus mettre en œuvre des politiques monétaires adaptées à leur économie et restent bloqués sur la politique établie pour l’ensemble de la zone euro. Cette rigidité peut parfois avoir des conséquences néfastes pour les États membres, car les conditions monétaires locales peuvent différer sensiblement de celles du reste de la zone euro.
Une autre critique de l’euro est que sa valeur est étroitement liée à l’économie allemande, et que d’autres petits pays qui se trouvent à différents stades du cycle économique en souffrent. Par exemple, si l’économie allemande est en plein essor, l’euro est susceptible d’être élevé. En revanche, si un autre pays connaît un ralentissement économique, il pourrait bénéficier d’un certain soulagement avec une monnaie plus faible, ce qui n’est souvent pas possible dans le cadre du régime de l’euro.