Qu’est-ce qu’une allocation pour créances douteuses ?
Une provision pour créances douteuses est un compte de contrepartie qui est déduit du total des créances présentées au bilan pour ne refléter que les montants dont le paiement est prévu. La provision pour créances douteuses n’est qu’une estimation du montant des créances qui ne devraient pas être recouvrables. Le comportement de paiement réel des clients peut différer sensiblement de l’estimation.
Points clés à retenir
- La provision pour créances douteuses est un compte de contre-actifs qui enregistre le montant des créances dont on s’attend à ce qu’elles soient irrécouvrables.
- La provision est établie au cours de la même période comptable que la vente initiale, avec une compensation des frais de créances douteuses.
- La méthode du pourcentage des ventes et la méthode du classement chronologique des créances sont les deux méthodes les plus courantes pour estimer les comptes irrécouvrables.
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Comprendre la provision pour créances douteuses
La provision est établie en comptabilisant les charges pour créances douteuses dans le compte de résultat au cours de la même période que celle où la vente associée est déclarée. Seules les entités qui accordent des crédits à leurs clients utilisent une provision pour créances douteuses. Quelles que soient les politiques et les procédures de l’entreprise en matière de recouvrement de créances, le risque de non-paiement est toujours présent dans une transaction utilisant un crédit. Ainsi, une entreprise est tenue de réaliser ce risque par l’établissement d’un compte de provision et la compensation des dépenses pour créances douteuses. Conformément au principe de correspondance comptable, cela garantit que les dépenses liées à la vente sont enregistrées dans la même période comptable que les recettes.
Comme la provision pour créances douteuses est établie dans la même période comptable que la vente initiale, une entité ne sait pas avec certitude quelles créances exactes seront payées et lesquelles seront défaillantes. Par conséquent, les principes comptables généralement admis (GAAP) imposent que la provision soit toujours établie dans la même période comptable que la vente, mais qu’elle puisse être basée sur un chiffre anticipé et estimé. La provision peut s’accumuler sur plusieurs périodes comptables et peut être ajustée en fonction du solde du compte. Il existe deux méthodes principales pour estimer le montant en dollars des créances dont le recouvrement n’est pas prévu.
Enregistrement de la provision pour créances douteuses
Méthode du pourcentage des ventes
La méthode des ventes applique un pourcentage fixe au montant total des ventes pour la période. Par exemple, sur la base de l’expérience passée, une entreprise peut s’attendre à ce que 3 % des ventes nettes ne soient pas recouvrables. Si le total des ventes nettes pour la période est de 100 000 $, l’entreprise établit une provision pour créances douteuses de 3 000 $ tout en déclarant simultanément 3 000 $ de dépenses pour créances douteuses. Si la période comptable suivante se traduit par un chiffre d’affaires net de 80 000 $, un montant supplémentaire de 2 400 $ est comptabilisé dans la provision pour créances douteuses, et 2 400 $ dans la deuxième période dans les charges pour créances douteuses. Le solde total de la provision pour créances douteuses après ces deux périodes est de 5 400 $.
Méthode de vieillissement des comptes débiteurs
La deuxième méthode d’estimation de la provision pour créances douteuses est la méthode du vieillissement. Toutes les créances douteuses sont regroupées par âge, et des pourcentages spécifiques sont appliqués à chaque groupe. L’ensemble des résultats de tous les groupes constitue le montant estimé des créances irrécouvrables.
Par exemple, une entreprise a 70 000 dollars de créances de moins de 30 jours et 30 000 dollars de créances de plus de 30 jours. Selon l’expérience passée, 1 % des créances de moins de 30 jours ne seront pas recouvrables et 4 % des créances d’au moins 30 jours seront irrécouvrables. Par conséquent, la société déclarera une provision de 1 900 $ ((70 000 $ * 1 %) + (30 000 $ * 4 %)). Si l’exercice comptable suivant donne lieu à une provision estimée à 2 500 $ sur la base des comptes débiteurs en souffrance, seul 600 $ (2 500 $ – 1 900 $) sera le montant de l’écriture de régularisation.