Loi de stabilisation économique d’urgence (EESA) de 2008 Définition

Qu’est-ce que la loi de stabilisation économique d’urgence de 2008 ?

La loi de stabilisation économique d’urgence (Emergency Economic Stabilization Act, EESA) est une loi adoptée par le Congrès en 2008 en réponse à la crise des prêts hypothécaires à risque. Elle a autorisé le secrétaire au Trésor à acheter jusqu’à 700 milliards de dollars d’actifs en difficulté et à rétablir la liquidité des marchés financiers. L’EESA a été proposée à l’origine par Henry Paulson.

La Chambre des représentants a rejeté une proposition initiale de l’EESA en septembre 2008, mais a adopté un projet de loi révisé le mois suivant. Les partisans de l’EESA estimaient qu’il était vital de minimiser les dommages économiques causés par l’effondrement du marché hypothécaire, tandis que ses détracteurs le condamnaient comme un plan de sauvetage pour Wall Street. Le programme de sauvetage des actifs en difficulté (TARP) était un pilier de l’EESA.

Points clés à retenir

  • Le Congrès a adopté la loi de stabilisation économique d’urgence (Emergency Economic Stabilization Act, EESA) en réponse à la crise financière de 2007-2008, la pire depuis les années 1930.
  • L’EESA a autorisé le Trésor à acheter jusqu’à 700 milliards de dollars d’actifs en difficulté, chiffre qui a ensuite été réduit à 475 milliards de dollars.
  • Les partisans de l’EESA estimaient que cette loi était nécessaire pour empêcher l’effondrement du système financier, tandis que ses détracteurs la qualifiaient de plan de sauvetage pour Wall Street et les banques.

Comprendre le renflouement

Le Congrès a adopté l’EESA en réponse à la pire crise financière depuis les années 1930. Pour aider à stabiliser le système financier, le TARP a autorisé le secrétaire au Trésor à « acheter, et à prendre et financer des engagements d’achat d’actifs en difficulté auprès de toute institution financière, selon les termes et conditions déterminés par le secrétaire ».

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Le Trésor a soutenu ce vaste mandat avec 700 milliards de dollars. Le programme visait à « protéger la valeur des maisons, les fonds des collèges, les comptes de retraite et les économies d’une vie ; préserver l’accession à la propriété et promouvoir l’emploi et la croissance économique ; maximiser le rendement global pour les contribuables des États-Unis ; et assurer la responsabilité publique de l’exercice de ce pouvoir ».

Les effets de l’EESA

Cette loi a largement contribué à rétablir la stabilité et la liquidité du secteur financier, à débloquer les marchés du crédit et des capitaux et à réduire les coûts d’emprunt pour les ménages et les entreprises. Cela a permis de rétablir la confiance dans le système financier et de relancer la croissance économique.

En grande partie à la suite du rachat du géant de l’assurance AIG, le Bureau du budget du Congrès (CBO) a estimé que les transactions TARP coûteraient aux contribuables un peu plus de 32 milliards de dollars d’ici 2017. Le CBO a déclaré que le gouvernement fédéral a déboursé 313 milliards de dollars, dont la plupart ont été remboursés d’ici 2017. Il a estimé à 9 milliards de dollars le gain net du gouvernement provenant de ces transactions. Cela inclut un gain net d’environ 24 milliards de dollars provenant de l’aide aux banques et autres institutions de prêt, partiellement compensé par 15 milliards de dollars d’aide à AIG.

La loi de stabilisation économique d’urgence (EESA) est l’une des mesures de sauvetage prises par le Congrès en 2008 pour aider à réparer les dommages causés par la crise financière de 2007-2008. La loi a donné au secrétaire au Trésor l’autorité d’acheter jusqu’à 700 milliards de dollars d’actifs en difficulté afin de rétablir la liquidité des marchés financiers. La loi de stabilisation économique d’urgence (EESA) a été proposée à l’origine par le secrétaire au Trésor de l’époque, Henry Paulson.

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La plupart des sommes versées au titre de l’EESA ont depuis lors été remboursées, et le Trésor public a réalisé un bénéfice de plus d’un milliard de dollars sur ses prêts et ses investissements.

En février 2019, le journal non partisan ProPublica a rapporté qu’un total de 441 milliards de dollars avait été déboursé dans le cadre du TARP sous forme d’investissements, de prêts et de versements, dont 390 milliards de dollars ont été remboursés au Trésor. Le Trésor a également gagné 55,5 milliards de dollars sur ces investissements et prêts. Cela, plus quelques recettes supplémentaires, a permis au Trésor de réaliser un bénéfice de 1,83 milliard de dollars à ce jour.

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