Définition de la Private Securities Litigation Reform Act (PSLRA)

Qu’est-ce que la loi sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées (Private Securities Litigation Reform Act, PSLRA) ?

Le Private Securities Litigation Reform Act (PSLRA) est un texte de loi adopté par le Congrès en 1995 pour endiguer les poursuites frivoles ou injustifiées dans le domaine des valeurs mobilières. La Private Securities Litigation Reform Act a augmenté le nombre de preuves que les plaignants doivent présenter avant de déposer une plainte pour fraude boursière auprès des tribunaux fédéraux. Elle a également modifié la manière dont les recours collectifs en matière de valeurs mobilières sont traités en donnant aux juges le pouvoir de déterminer les demandeurs et de prendre d’autres mesures pour réduire les abus du système juridique.

Points clés à retenir

  • Le Private Securities Litigation Reform Act (PSLRA) est un texte de loi adopté par le Congrès en 1995 pour endiguer les poursuites frivoles ou injustifiées dans le domaine des valeurs mobilières.
  • La Private Securities Litigation Reform Act a augmenté le nombre de preuves que les plaignants doivent présenter avant de déposer une plainte pour fraude boursière auprès des tribunaux fédéraux.
  • Après la promulgation de la loi sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées, les demandeurs ont été tenus de présenter des déclarations frauduleuses particulières faites par le défendeur, d’alléguer que les déclarations frauduleuses étaient imprudentes ou intentionnelles, et les demandeurs ont dû prouver qu’ils avaient subi une perte financière en raison de la fraude alléguée.

L’objectif de la loi sur la réforme des litiges relatifs aux titres privés était d’empêcher que des poursuites injustifiées, peu solides ou frauduleuses soient engagées, ce qui peut être coûteux et nuire à l’efficacité du système juridique. Elle a également réduit les risques de litiges pour certaines sociétés qui sont régulièrement confrontées à ce type de poursuites.

vous pouvez intéressé:  Définition du taux au comptant

Comprendre la loi sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées (Private Securities Litigation Reform Act, PSLRA)

Un actionnaire peut déposer une plainte pour fraude en matière de valeurs mobilières auprès d’un tribunal fédéral afin de récupérer les dommages qu’il pense avoir subis en raison des actions d’une entreprise ou de personnes liées à la vente, à la négociation ou à la manipulation des prix des valeurs mobilières. Avant la loi sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées, les plaignants pouvaient raisonnablement intenter une action en justice simplement lorsque le prix d’une action changeait de manière significative. Dans ces cas, les plaignants s’attendaient à ce que le processus de découverte révèle une fraude potentielle. Après l’adoption de cette loi en 1995, les demandeurs ont été tenus de présenter des déclarations frauduleuses particulières faites par le défendeur et d’alléguer que ces déclarations frauduleuses étaient imprudentes ou intentionnelles. Les plaignants devaient également prouver qu’ils avaient subi une perte financière en raison de la fraude alléguée.

L’ancien président Bill Clinton avait initialement opposé son veto au Private Securities Litigation Reform Act, mais le Sénat américain a finalement annulé son veto et la loi est entrée en vigueur le 22 décembre 1995. Cette loi visait à sensibiliser les investisseurs aux litiges relatifs aux valeurs mobilières, ainsi qu’à rendre ces litiges plus efficaces. Plus important encore, elle visait à dissuader ce qui était perçu comme une abondance de recours collectifs sans fondement, rendus possibles par la loi sur les valeurs mobilières de 1933 et la loi sur les bourses de 1934.

vous pouvez intéressé:  Définition des fonds d'obligations

Depuis l’adoption de la loi de réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées, les juristes ne sont pas d’accord sur son impact. Certains juristes ont fait valoir qu’elle a contribué à restructurer complètement la portée des recours collectifs en matière de valeurs mobilières. D’autres estiment qu’elle a eu très peu d’impact sur l’issue finale de ce type d’affaires, sur le montant des sommes accordées par le biais de règlements transactionnels, voire sur le nombre d’affaires introduites. Quoi qu’il en soit, la loi sur la réforme des litiges relatifs aux valeurs mobilières privées a imposé des directives strictes que doivent suivre les demandeurs, notamment des exigences plus rigoureuses en matière de plaidoirie, l’obligation de suspendre les enquêtes préalables et la fourniture aux tribunaux de critères spécifiques pour la sélection des demandeurs principaux des recours collectifs.

Retour haut de page