La période de remboursement est le temps (généralement mesuré en années) qu’il faut pour récupérer un investissement initial, mesuré en flux de trésorerie après impôt. Il s’agit d’un calcul important utilisé dans l’établissement des budgets d’investissement pour aider à évaluer les investissements en capital. Par exemple, si la période d’amortissement est de 2,5 ans, cela signifie qu’il faudra 2½ ans pour récupérer la totalité de votre investissement initial.
Points clés à retenir
- Le délai d’amortissement est le temps nécessaire pour récupérer un investissement initial.
- Le principal avantage de la période d’amortissement pour l’évaluation des projets est sa simplicité.
- Quelques inconvénients de cette méthode sont qu’elle ne tient pas compte de la valeur temporelle de l’argent et qu’elle n’évalue pas le risque associé à chaque projet.
- Microsoft Excel permet de calculer facilement les délais d’amortissement.
Avantages et inconvénients de la période de remboursement
L’un des principaux avantages de l’évaluation d’un projet ou d’un actif en fonction de sa période d’amortissement est qu’elle est simple et directe. En gros, vous demandez : « Combien d’années avant que cet investissement n’atteigne le seuil de rentabilité ? » Il est également facile de l’appliquer à plusieurs projets. Lorsque vous analysez le projet à entreprendre ou à investir, vous pouvez prendre en considération le projet dont la période d’amortissement est la plus courte.
Mais il y a quelques inconvénients importants qui font que la période d’amortissement ne peut pas être un facteur principal dans les décisions d’investissement. Premièrement, elle ignore la valeur temporelle de l’argent, qui est un élément essentiel de l’établissement d’un budget d’investissement. Par exemple, trois projets peuvent avoir la même période de remboursement, mais ils peuvent avoir des flux de trésorerie différents. Sans tenir compte de la valeur temporelle de l’argent, il est difficile, voire impossible, de déterminer quel projet mérite d’être pris en considération. De plus, la période de remboursement ne permet pas d’évaluer le degré de risque du projet. Projeter un délai d’amortissement en années ne signifie pas grand chose si les estimations de flux de trésorerie après impôt ne se concrétisent pas.
Comment calculer la période de remboursement en Excel
Les meilleures pratiques en matière de modélisation financière exigent que les calculs soient transparents et facilement vérifiables. L’ennui avec l’empilement de tous les calculs dans une formule est que vous ne pouvez pas facilement voir quels chiffres vont où ou quels chiffres sont des entrées de l’utilisateur ou codés en dur.
La méthode la plus simple pour vérifier et comprendre est de réunir toutes les données dans un tableau et de ventiler ensuite les calculs ligne par ligne.
Le calcul manuel de la période de remboursement est quelque peu complexe. Voici un bref aperçu des étapes, avec les formules exactes dans le tableau ci-dessous (note : si c’est difficile à lire, cliquez sur le bouton droit de la souris et visualisez-le dans un nouvel onglet pour voir la résolution complète) :
- Inscrivez l’investissement initial dans la colonne Time Zero / ligne Dépenses initiales.
- Inscrivez les flux de trésorerie après impôt (CF) pour chaque année dans la colonne Année/Ligne Flux de trésorerie après impôt.
- Calculez les flux de trésorerie cumulés (CCC) pour chaque année et inscrivez le résultat dans la colonne Année X/Ligne des flux de trésorerie cumulés.
- Ajoutez une ligne de fractionnement, qui trouve le pourcentage de flux financiers cumulés négatifs restants par rapport au premier flux financier cumulé positif.
- Comptez le nombre d’années complètes où la CCC a été négative.
- Comptez la fraction d’année où la CCC a été négative.
- Ajoutez les deux dernières étapes pour obtenir le nombre exact d’années qui seront nécessaires pour atteindre le seuil de rentabilité.