Définition de l’impôt direct

Qu’est-ce qu’un impôt direct ?

Un impôt direct est un impôt qu’un particulier ou une organisation paie directement à l’entité qui l’impose. Un contribuable, par exemple, paie des impôts directs au gouvernement à différentes fins, notamment l’impôt sur les biens immobiliers, l’impôt sur les biens personnels, l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les actifs.

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Comprendre un impôt direct

Les impôts directs sont basés sur le principe de la capacité de paiement. Ce principe économique stipule que ceux qui ont plus de ressources ou gagnent un revenu plus élevé doivent payer plus d’impôts. La capacité de payer des impôts est un moyen de redistribuer la richesse d’une nation.

Les impôts directs ne peuvent pas être transférés à une autre personne ou entité ; la personne ou l’organisation à laquelle l’impôt est prélevé est responsable du paiement intégral de l’impôt. Les impôts directs, en particulier dans un système de tranches d’imposition, sont considérés par certains comme une incitation à ne pas travailler dur et à gagner plus d’argent, car plus une personne gagne d’argent, plus elle paie d’impôts.

Un impôt direct est l’opposé d’un impôt indirect, où l’impôt est prélevé sur une entité, comme un vendeur, et payé par une autre – comme une taxe sur les ventes payée par l’acheteur dans un cadre de vente au détail. Ces deux types d’impôts sont aussi importants l’un que l’autre pour les recettes générées par un gouvernement et, par conséquent, pour son économie.

Points clés à retenir

  • Un impôt direct est payé par un particulier ou une organisation à l’entité qui a prélevé l’impôt.
  • Les impôts directs comprennent l’impôt sur le revenu, l’impôt foncier, l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur les successions, la taxe sur les dons, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la taxe sur les péages et les impôts sur les actifs.
  • Il existe également des impôts indirects, tels que les taxes sur les ventes, où une taxe est prélevée sur le vendeur mais payée par l’acheteur.
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L’histoire des impôts directs

La distinction moderne entre les impôts directs et les impôts indirects est apparue avec l’adoption du 16e amendement en 1913. Avant le 16e amendement, la législation fiscale des États-Unis était rédigée de telle sorte que tout impôt direct devait être directement réparti entre les citoyens. Un État dont la population ne représente que 75 % de celle d’un autre État, par exemple, ne serait tenu de payer des impôts directs qu’à hauteur de 75 % de la facture fiscale de l’État le plus peuplé.

Ce verbiage archaïque a créé une situation dans laquelle le gouvernement fédéral ne pouvait pas imposer de nombreux impôts directs, comme l’impôt sur le revenu des personnes physiques, en raison des exigences de répartition. Cependant, l’adoption du 16e amendement a modifié le code des impôts et a permis la perception de nombreux impôts directs et indirects. 

Un exemple d’impôts directs

Les impôts sur les sociétés sont un bon exemple d’impôts directs. Si, par exemple, une entreprise manufacturière fonctionne avec un million de dollars de recettes, 500 000 dollars de coût des marchandises vendues (COGS) et 100 000 dollars de coûts d’exploitation totaux, ses bénéfices avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) seraient de 400 000 dollars. Si l’entreprise n’a pas de dette, de dépréciation ou d’amortissement, et si son taux d’imposition est de 21 %, son impôt direct serait de 84 000 $ (400 000 $ x 0,21 = 84 000 $).

En outre, l’impôt sur le revenu d’une personne est un exemple d’impôt direct. Si une personne gagne 100 000 dollars par an et doit 33 000 dollars d’impôts, ces 33 000 dollars constituent un impôt direct.

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Les sociétés de personnes et les entreprises individuelles ne sont pas soumises à l’impôt sur les sociétés. 

Autres types d’impôts directs

Il existe quelques autres impôts directs notables que l’on rencontre couramment aux États-Unis, comme les impôts fonciers qui doivent être payés pour la propriété de biens immobiliers. Ces taxes sont généralement perçues par les administrations locales (villes) et sont basées sur la valeur imposable d’une propriété. Les autres types d’impôts directs comprennent les taxes d’utilisation (telles que les frais d’immatriculation et de permis de conduire), les droits de succession, les taxes sur les dons, les taxes sur la valeur ajoutée (TVA) et les taxes sur les péages.

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