La formule standard pour calculer la propension marginale à consommer, ou PPM, est la consommation marginale divisée par le revenu marginal. Elle est parfois exprimée sous la forme
marginale
:
MPC= mY mC où : mC=marginalconsumption mY=marginalincome
Dans la terminologie profane, cela signifie que les PPM correspondent au pourcentage de nouveaux revenus dépensés pour la consommation plutôt qu’économisés.
Par exemple, si Tom reçoit un dollar de nouveau revenu disponible et dépense 75 cents, son PMI est de 0,75 ou 75 %. Si tous les nouveaux revenus sont soit dépensés soit épargnés, Tom doit donc également avoir une propension marginale à l’épargne, ou PMA, de 0,25 ou 25 %.
Origines de la propension marginale à consommer
Le célèbre économiste britannique John Maynard Keynes a officiellement introduit le concept de PPM dans sa « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » en 1936. Keynes soutenait que tout nouveau revenu doit être soit dépensé, comme pour la consommation, soit investi, comme pour l’épargne. Ceci est écrit comme suit
Y=C+I où : Y=revenu C=consommation I=investissement
Ainsi, les nouveaux revenus peuvent être marginalement exprimés par mY = mC + mI, bien qu’ils s’écrivent plus communément dY = dC + dI. La part du nouveau revenu consacrée aux biens de consommation est égale à mC ÷ mY.
En termes d’importance, il n’y a peut-être pas de partie plus sous-estimée de la théorie de Keynes que les PPM. En effet, le célèbre multiplicateur d’investissement de Keynes suppose que les PPM ont une corrélation positive stricte avec le niveau accru d’activité d’investissement.
Calculs pratiques des PPM
Malgré la relative simplicité de l’argument de Keynes concernant l’identification des PPM, les macroéconomistes n’ont pas été en mesure de développer une méthode universellement acceptée pour mesurer les PPM dans l’économie réelle. Une grande partie du problème réside dans le fait que les nouveaux revenus sont considérés comme une cause et un effet sur la relation entre la consommation, l’investissement et la nouvelle activité économique, qui génère de nouveaux revenus.