La valeur résiduelle d’un actif est déterminée en considérant le montant estimé que le propriétaire d’un actif gagnerait en cédant l’actif, moins tout coût de cession. Avec la valeur résiduelle, on suppose que l’actif a atteint la fin de sa durée de vie utile et qu’il est dans l’état dans lequel on s’attendait à ce qu’il soit à la fin de sa vie. La valeur résiduelle d’un actif est importante pour déterminer la valeur d’un actif à la fin d’un contrat de location.
Points clés à retenir
- La valeur résiduelle d’un actif est le montant estimé que le propriétaire d’un actif gagnerait en cédant l’actif, moins tout coût de cession.
- Avec la valeur résiduelle, on suppose que l’actif a atteint la fin de sa vie utile.
- La valeur résiduelle d’un actif est importante pour déterminer la valeur d’un actif à la fin d’un bail.
Comprendre comment la valeur résiduelle est déterminée
La valeur résiduelle est parfois appelée valeur de récupération d’un actif, c’est-à-dire la valeur de l’actif à la fin de sa durée de vie utile estimée. Les actifs peuvent être achetés ou loués, et à la fin de la durée de vie utile d’un actif ou à la fin de la durée du bail, la valeur de l’actif est également appelée valeur résiduelle. La durée de vie utile est généralement définie comme la période pendant laquelle un actif génère des revenus pour une entreprise ou ajoute de la valeur pour le propriétaire. Toutefois, la valeur de récupération est généralement utilisée pour les actifs achetés, tandis que la valeur résiduelle est généralement utilisée pour les contrats de location.
Valeur résiduelle et baux
Lorsqu’il s’agit de la valeur résiduelle d’une voiture louée, par exemple, elle est égale à la valeur estimée de la voiture à la fin du bail. Il s’agit du prix auquel le locataire peut acheter la voiture à la société de leasing s’il a été décidé de conserver la voiture à la fin du contrat de leasing.
La banque ou l’institution financière détermine la valeur résiduelle de la voiture dans un contrat de location. La valeur résiduelle calculée par la banque peut avoir un impact important sur les paiements mensuels. Si, par exemple, une banque estime qu’une voiture de 32 000 $ a une valeur résiduelle de 15 000 $ à la fin du contrat de location, le locataire devra payer la différence de 17 000 $. En revanche, si un autre fournisseur financier calcule que la valeur résiduelle de la même voiture est de 8 000 $, le locataire devra payer 24 000 $ au total (32 000 $ – valeur résiduelle de 8 000 $).
Lors de la location d’un véhicule, la règle à retenir est que plus la valeur résiduelle est élevée, plus les paiements de location pour le locataire sont faibles.
Valeur résiduelle et actifs achetés
Si une personne possède une voiture au lieu de la louer, la valeur résiduelle serait égale à la valeur de récupération de la voiture moins les frais de mise au rebut. Imaginez, par exemple, qu’une personne possède une voiture de 10 ans qui est considérée comme un tacot. Cette personne pourrait vendre la voiture à un acheteur qui a besoin des pièces ou à un brocanteur pour 500 $ pour se débarrasser de la voiture. S’il en coûte 100 $ pour transporter la voiture à la casse, la valeur résiduelle de la voiture serait de 400 $.
La valeur résiduelle d’un actif doit être vérifiée au moins une fois par an, à la fin de chaque année. Si l’estimation de la valeur résiduelle change lors de la vérification de sa valeur, la modification doit être comptabilisée comme un changement d’estimation comptable.
Considérations particulières
La valeur résiduelle peut être difficile à prévoir pour les entreprises qui achètent des actifs fixes, tels que des machines et des équipements. Plus l’actif est cher, plus il peut être difficile de déterminer la valeur résiduelle, car il est difficile de savoir quelle sera l’utilité de l’actif au cours des années suivantes. En outre, les actifs technologiques peuvent perdre très rapidement de la valeur en raison des progrès technologiques qui les rendent obsolètes. C’est pourquoi certaines entreprises souscrivent une assurance sur la valeur résiduelle pour se protéger au cas où la valeur de l’actif se déprécierait plus que prévu initialement.