Que sont les lois sur le droit au travail ?
La loi sur le droit au travail est une loi fondamentale qui laisse aux travailleurs la liberté de choisir d’adhérer ou non à un syndicat sur le lieu de travail. La loi sur le droit au travail rend également facultatif le paiement des cotisations syndicales ou autres frais d’adhésion requis pour la représentation syndicale par les employés des lieux de travail syndiqués, qu’ils soient ou non syndiqués. Le droit au travail est également connu sous le nom de liberté ou de choix sur le lieu de travail.
Points clés à retenir
- La loi sur le droit au travail donne aux travailleurs le choix de s’affilier ou non à un syndicat.
- Les États qui n’ont pas de loi sur le droit au travail exigent des employés qu’ils paient des cotisations et des droits syndicaux comme condition d’emploi.
Comprendre les lois sur le droit au travail
En 1935, la loi nationale sur les relations de travail (NLRA), ou loi Wagner, a été promulguée par le président Franklin Roosevelt. Cette loi protégeait le droit des employés à créer une organisation autonome et donnait aux employeurs le mandat d’engager des négociations collectives et des négociations d’emploi avec ces organisations autonomes appelées syndicats. Les employés étaient également obligés de payer le syndicat pour représenter et protéger leurs intérêts. La NLRA exigeait l’adhésion au syndicat comme condition d’emploi, limitant ainsi l’emploi aux seuls membres du syndicat.
Histoire de la loi sur le droit au travail
En 1947, le président Harry Truman a modifié certaines parties de la NLRA lorsqu’il a adopté la loi Taft-Harley. Cette loi a créé l’actuelle loi sur le droit au travail, qui permet aux États d’interdire l’affiliation obligatoire à un syndicat comme condition d’emploi dans les secteurs public et privé du pays. À l’heure actuelle, 28 États ont adopté la loi sur le droit au travail, qui donne aux employés le choix de s’associer à des partis syndicaux. Les États qui n’ont pas adopté de loi sur le droit au travail exigent des employés qu’ils paient des cotisations et des droits syndicaux comme condition d’emploi. Si les syndicats sont toujours pleinement opérationnels dans les États de droit au travail, la loi protège les employés de ces États en faisant du paiement des cotisations syndicales une décision élective non liée aux contrats de travail des employés. Les États qui promulguent les lois sur le droit au travail rendent illégaux les contrats syndicaux obligatoires tout en donnant aux travailleurs en milieu syndiqué l’avantage de bénéficier des conditions d’un contrat syndical sans avoir à payer de cotisations.
Dans le but de protéger la clause de liberté d’association, les partisans de la loi sur le droit au travail conviennent que les travailleurs ne devraient pas être obligés d’adhérer à un syndicat s’ils ne sont pas intéressés. Ces partisans estiment que les États dotés d’une loi sur le droit au travail attirent plus d’entreprises que les États qui n’en ont pas. En effet, les entreprises préfèrent fonctionner dans un environnement où les conflits sur le lieu de travail ou les menaces de grève n’interrompent pas leurs activités quotidiennes. Si ces entreprises établissent leurs bases dans des États de droit au travail, les travailleurs émigreraient également vers ces États. Les partisans de la loi conviennent que les États de droit au travail ont un taux d’emploi plus élevé, un revenu après impôt pour les employés, une croissance démographique, des investissements directs étrangers (IDE) et un coût de la vie plus faible que les États qui n’ont pas mis en œuvre cette loi.
Critiques des lois sur le droit au travail
Les critiques affirment que les travailleurs de l’État de droit au travail gagnent des salaires inférieurs à ceux des autres États. Le coût de la vie étant moins élevé dans les États de droit au travail, les employés perçoivent un salaire nominal inférieur à celui des employés des États qui ne disposent pas de cette loi. Les opposants font valoir que, puisque la loi fédérale oblige les syndicats à représenter tous les travailleurs, qu’ils paient ou non des cotisations syndicales, les profiteurs sont encouragés à bénéficier des services syndicaux gratuitement. Cela augmenterait le coût de fonctionnement et d’entretien d’une organisation syndicale. En outre, si les entreprises ont le choix de se passer des syndicats, cela réduirait les normes de sécurité mises en place pour leurs employés. En rendant plus difficile aux syndicats de fonctionner et de représenter les travailleurs, l’inégalité économique sera exacerbée et le pouvoir des entreprises sur les employés augmentera considérablement.
En 2017, le Congrès a également présenté la loi nationale sur le droit au travail qui donnerait aux employés de tout le pays le choix de ne pas adhérer à un syndicat ou de payer des cotisations.