Qu’est-ce que la négociation collective ?
La négociation collective est le processus de négociation des conditions d’emploi entre un employeur et un groupe de travailleurs. Les conditions d’emploi sont susceptibles d’inclure des éléments tels que les conditions d’emploi, les conditions de travail et autres règles du lieu de travail, ainsi que le salaire de base, le paiement des heures supplémentaires, les heures de travail, la durée des quarts de travail, les congés de travail, les congés de maladie, les vacances, les prestations de retraite et les prestations de soins de santé.
Points clés à retenir
- La négociation collective est le processus de négociation des conditions d’emploi entre un employeur et un groupe de travailleurs, telles que le salaire et les conditions de travail.
- Le processus se déroule entre la direction de l’entreprise et un syndicat.
- Environ 10,3 % des travailleurs américains sont syndiqués, 33,6 % des travailleurs du secteur public étant syndiqués, contre 6,2 % pour le secteur privé.
- Le salaire hebdomadaire médian des travailleurs syndiqués est plus élevé que celui des travailleurs non syndiqués à partir de 2019, puisqu’il s’élève à 1 095 dollars contre 892 dollars respectivement.
Comment fonctionnent les négociations collectives
Aux États-Unis, les négociations collectives ont lieu entre les dirigeants des syndicats et la direction de l’entreprise qui emploie les travailleurs du syndicat. Le résultat de la négociation collective est appelé convention collective, et elle établit des règles d’emploi pour un nombre d’années déterminé. Les membres du syndicat paient le coût de cette représentation sous forme de cotisations syndicales. Le processus de négociation collective peut impliquer des grèves antagonistes ou des lock-out des employés si les deux parties ont des difficultés à trouver un accord.
Aux États-Unis, il existe des syndicats dans le secteur privé et dans le secteur public. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) rapporte qu’en 2019, 10,3 % des travailleurs américains étaient membres de syndicats. La syndicalisation est beaucoup plus répandue dans le secteur public, avec 33,6 % de ces travailleurs syndiqués, contre seulement 6,2 % des travailleurs du secteur privé. Les catégories de travailleurs qui appartiennent à des syndicats comprennent les employés des épiceries, les employés des compagnies aériennes, les athlètes professionnels, les enseignants, les travailleurs de l’automobile, les postiers, les acteurs, les ouvriers agricoles, les métallurgistes, et bien d’autres encore.
Le salaire hebdomadaire médian reste plus élevé pour les travailleurs syndiqués que pour les travailleurs non syndiqués, à 1 095 $ contre 892 $. En outre, les taux de syndicalisation varient considérablement d’un État à l’autre. En 2019, près de 23,5 % des travailleurs de New York étaient syndiqués, alors qu’à peine 2,2 % des travailleurs de Caroline du Sud l’étaient.
Critiques de la négociation collective
La négociation collective a été très controversée tout au long du 21e siècle, en particulier dans le cas des travailleurs du secteur public. Comme les recettes fiscales financent les salaires des employés du secteur public, les opposants à la négociation collective affirment que cette pratique entraîne des rémunérations excessives qui font peser une charge indue sur les contribuables. Les partisans de la négociation collective du secteur public rétorquent que les craintes de fuites salariales ne sont pas fondées et que les employés du secteur public couverts par des conventions collectives gagnent au maximum 5 % de plus que leurs collègues non syndiqués.
Dans le passé, les gouverneurs Chris Christie du New Jersey et Scott Walker du Wisconsin ont tous deux mené des batailles très médiatisées avec les syndicats du secteur public. Christie s’est fait virer de la New Jersey Education Association (NJEA) pour avoir restructuré les retraites des enseignants dans le cadre de ses efforts visant à limiter les dépenses de l’État. L’initiative de Walker visant à limiter les droits de négociation collective des enseignants dans le Wisconsin s’est avérée si controversée que ses opposants ont réussi à recueillir suffisamment de signatures pour forcer une élection de rappel contre Walker en juin 2012. Le gouverneur a remporté l’élection.