Définition de l’importation

Qu’est-ce qu’une importation ?

Une importation est un bien ou un service acheté dans un pays qui a été produit dans un autre. Les importations et les exportations sont les composantes du commerce international. Si la valeur des importations d’un pays dépasse la valeur de ses exportations, le pays a une balance commerciale négative (BOT), également connue sous le nom de déficit commercial.

Les États-Unis connaissent un déficit commercial depuis 1975. Il s’élevait à 55,2 milliards de dollars en 2019, selon le Bureau américain d’analyse économique et le Bureau américain du recensement.

Points clés à retenir

  • Une importation désigne un produit ou un service produit à l’étranger qui est acheté dans votre pays d’origine.
  • Les pays sont les plus susceptibles d’importer des biens ou des services que leurs industries nationales ne peuvent pas produire aussi efficacement ou à moindre coût que le pays exportateur.
  • Les accords de libre-échange et les barèmes tarifaires dictent souvent quels biens et matériaux sont les moins chers à importer.
  • Les économistes et les analystes politiques ne sont pas d’accord sur les impacts positifs et négatifs des importations.

Les bases d’une importation

Les pays sont les plus susceptibles d’importer des biens ou des services que leurs industries nationales ne peuvent pas produire aussi efficacement ou à moindre coût que le pays exportateur. Les pays peuvent également importer des matières premières ou des produits de base qui ne sont pas disponibles à l’intérieur de leurs frontières. Par exemple, de nombreux pays importent du pétrole parce qu’ils ne peuvent pas le produire sur place ou parce qu’ils ne peuvent pas en produire suffisamment pour répondre à la demande. Les accords de libre-échange et les barèmes tarifaires dictent souvent quels sont les biens et les matériaux les moins chers à importer. Avec la mondialisation et la prévalence croissante des accords de libre-échange entre les États-Unis, d’autres pays et des blocs commerciaux, les importations américaines sont passées de 473 milliards de dollars en 1989 à 3,1 billions de dollars en 2019.[cite]

Les accords de libre-échange et la dépendance à l’égard des importations en provenance de pays où la main-d’œuvre est moins chère semblent souvent responsables d’une grande partie de la baisse des emplois dans le secteur manufacturier du pays importateur. Le libre-échange permet d’importer des biens et des matériaux provenant de zones de production moins coûteuses et réduit la dépendance à l’égard des produits nationaux. L’impact sur les emplois manufacturiers était évident entre 2000 et 2007, et il a été encore exacerbé par la Grande Récession et la lente reprise qui a suivi.

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Désaccord sur les importations

Les économistes et les analystes politiques sont en désaccord sur les impacts positifs et négatifs des importations. Certains critiques soutiennent que la dépendance continue aux importations signifie une réduction de la demande de produits fabriqués sur place, et peut donc entraver l’esprit d’entreprise et le développement des entreprises. Les partisans de l’importation affirment que celle-ci améliore la qualité de vie en offrant aux consommateurs un plus grand choix et des produits moins chers ; la disponibilité de ces produits moins chers contribue également à prévenir une inflation galopante.

Exemple réel d’importations

En 2019, les principaux partenaires commerciaux des États-Unis étaient la Chine, le Canada, le Mexique, le Japon et l’Allemagne. Deux de ces pays ont participé à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) qui a été mis en œuvre en 1994 et qui a créé à l’époque l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde. À quelques rares exceptions près, cet accord a permis la libre circulation des biens et des matériaux entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Les États-Unis connaissent un déficit commercial continu depuis 1975.

Il est largement admis que l’ALENA a réduit les pièces automobiles et la fabrication de véhicules aux États-Unis et au Canada, le Mexique étant le principal bénéficiaire de l’accord dans ce secteur. Le coût de la main-d’œuvre au Mexique est beaucoup moins élevé qu’aux États-Unis ou au Canada, ce qui pousse les constructeurs automobiles à délocaliser leurs usines « au sud de la frontière ».

6.5x

Les importations américaines ont augmenté de 6,55 fois au cours des 20 dernières années, passant de 473 milliards de dollars en 1989 à 3,1 billions de dollars au troisième trimestre de 2019.

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Le 30 novembre 2018, les États-Unis, le Canada et le Mexique ont signé un accord commercial pour remplacer l’ALENA par l’accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA). Ses points forts sont les suivants :

  • Extension des droits de propriété intellectuelle et des brevets pharmaceutiques, et interdiction des droits sur la musique et la littérature numériques
  • Obliger les automobiles à avoir 75% de leurs composants fabriqués dans l’un des trois pays membres
  • Fixer un salaire minimum pour les travailleurs de l’automobile et étendre les protections syndicales et les sanctions en cas de violation des règles du travail
  • Donner aux agriculteurs américains l’accès au marché laitier canadien

L’USMCA a été signée le 30 novembre 2018 par les trois parties lors du sommet du G20 à Buenos Aires.

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