Définition des règles de la fiducie du concédant

Quelles sont les règles du Grantor Trust ?

Les règles relatives à la fiducie de concédant sont des lignes directrices du code des revenus internes, qui décrivent certaines implications fiscales d’une fiducie de concédant. En vertu de ces règles, la personne qui crée une fiducie est reconnue comme le propriétaire des actifs et des biens détenus dans la fiducie aux fins de l’impôt sur le revenu et sur les successions.

Points clés à retenir

  • Une fiducie constitutive est une fiducie dans laquelle la personne physique qui la crée est le propriétaire des actifs et des biens aux fins de l’impôt sur le revenu et sur les successions.
  • Les règles relatives à la fiducie constitutive sont les règles qui s’appliquent aux différents types de fiducies.
  • Toutes les fiducies de concédants sont des fiducies révocables du vivant du concédant.
  • Dans le cas des fiducies de concédants intentionnellement défectueuses, le concédant doit payer les impôts sur tout revenu, mais les biens ne font pas partie de la succession du propriétaire.

Comprendre les règles de la fiducie du concédant

Les trusts sont établis pour diverses raisons et, dans de nombreux cas, ils sont conçus comme des entités juridiques distinctes pour protéger les actifs du constituant (ou du donneur d’ordre) et les revenus générés par ces actifs afin que les bénéficiaires puissent les recevoir. Par exemple, les fiducies sont créées lors de la planification successorale pour s’assurer que les actifs sont correctement distribués aux bénéficiaires désignés au décès du propriétaire. Toutefois, une fiducie de concédant est toute fiducie dans laquelle le concédant ou le propriétaire conserve le pouvoir de contrôler ou de diriger les revenus ou les actifs au sein de la fiducie. En d’autres termes, les règles de la fiducie du concédant permettent à ce dernier de contrôler les actifs et les investissements de la fiducie.

Les trusts de concédants étaient à l’origine utilisés comme paradis fiscaux pour les personnes fortunées. Les taux d’imposition étaient progressifs au même rythme que les taux d’imposition sur le revenu. Comme le trust gagnait de plus en plus de revenus, ceux-ci étaient imposés aux taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. En d’autres termes, le constituant obtenait les avantages d’un trust, comme la protection de l’argent, mais était imposé comme s’il s’agissait d’un compte personnel et non d’une entité juridique distincte. En outre, les constituants pouvaient modifier le trust et retirer l’argent quand ils le souhaitaient. L’IRS a établi des règles relatives aux fiducies des concédants afin de contrecarrer l’utilisation abusive des fiducies.

Aujourd’hui, les revenus générés par les trusts passent plus rapidement à une tranche d’imposition supérieure que les taux marginaux d’imposition des particuliers. Par exemple, tout revenu de fiducie supérieur à 12 750 dollars serait imposé au taux d’imposition le plus élevé, soit 37 %. Inversement, si le trust était imposé au taux d’imposition des particuliers, les revenus du trust ne seraient pas imposés au taux le plus élevé de 37 % jusqu’à ce qu’ils atteignent 518 400 $, selon les taux marginaux d’imposition de 2020. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire que le revenu gagné par un trust soit aussi important pour être propulsé dans une tranche d’imposition plus élevée.

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Par conséquent, un trust de concédant n’est plus le type de paradis fiscal pour les personnes fortunées qu’il était avant que l’IRS n’y apporte des modifications. Toutefois, les trusts de concédants sont toujours utilisés aujourd’hui, car ils présentent des caractéristiques qui peuvent être bénéfiques pour le concédant, en fonction de ses revenus, de son impôt et de sa situation familiale.

Avantages des règles de la fiducie du concédant

Les fiducies de concédants présentent plusieurs caractéristiques qui permettent à leurs propriétaires de les utiliser à des fins fiscales et de revenus spécifiques.

Revenus de fiducie

Les revenus générés par la fiducie sont imposés au taux d’imposition du concédant plutôt qu’à la fiducie elle-même. À cet égard, les règles relatives aux trusts de concédants offrent aux particuliers un certain degré de protection fiscale, car les taux d’imposition sont généralement plus favorables au niveau des particuliers qu’à celui des trusts.

Bénéficiaires

Les concédants peuvent également changer les bénéficiaires de la fiducie, ainsi que les investissements et les actifs qui s’y trouvent. Ils peuvent également demander à un fiduciaire de procéder à des modifications. Les fiduciaires sont des personnes physiques ou des sociétés financières qui détiennent et gèrent des actifs au profit d’un trust et de ses bénéficiaires.

Révocable

Les concédants peuvent également défaire la confiance quand ils le souhaitent, pour autant qu’ils soient jugés mentalement compétents au moment où la décision est prise. Cette distinction fait de la fiducie du concédant une sorte de fiducie révocable et vivante. Une fiducie révocable est une fiducie qui peut être modifiée et annulée par le propriétaire, l’initiateur ou le constituant.

Changer la confiance

Toutefois, le constituant est également libre de renoncer au contrôle du trust, ce qui en fait un trust irrévocable, c’est-à-dire un trust qui ne peut être modifié ou annulé sans l’autorisation des bénéficiaires du trust. Dans ce cas, le trust lui-même paiera des impôts sur les revenus qu’il génère, et il aura alors besoin de son propre numéro d’identification fiscale (NIF).

Considérations particulières

Les trusts sont établis à des fins diverses, notamment pour stocker les actifs du propriétaire dans une entité juridique distincte. Par conséquent, les propriétaires de trusts doivent être conscients des risques que le trust puisse être transformé en trust de concédant.

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L’Internal Revenue Service (IRS) définit huit exceptions pour éviter de déclencher le statut de fiducie du concédant. Par exemple, si la fiducie n’a qu’un seul bénéficiaire qui reçoit le capital et les revenus de la fiducie. Ou si la fiducie a plusieurs bénéficiaires qui reçoivent le principal et les revenus de la fiducie conformément à leur participation dans la fiducie.

Comment les règles de la fiducie du concédant s’appliquent aux différentes fiducies

Les règles relatives à la fiducie du concédant énoncent également certaines conditions dans lesquelles une fiducie irrévocable peut bénéficier de certains des mêmes traitements qu’une fiducie révocable par l’IRS. Ces situations conduisent parfois à la création de ce que l’on appelle des trusts de concédants intentionnellement défectueux. Dans ces cas, le concédant est responsable du paiement des impôts sur les revenus générés par la fiducie, mais les actifs de la fiducie ne sont pas pris en compte dans la succession du propriétaire. Toutefois, ces actifs s’appliqueraient à la succession du concédant si la personne gère une fiducie révocable, car elle serait toujours propriétaire des biens détenus par la fiducie.

Dans un trust irrévocable, les biens sont essentiellement transférés de la succession du constituant vers un trust, qui serait effectivement propriétaire de ces biens. Les particuliers procèdent souvent ainsi pour s’assurer que les biens sont transmis aux membres de la famille au moment du décès. Dans ce cas, un droit de donation peut être prélevé sur la valeur du bien au moment de son transfert dans le trust, mais aucun droit de succession n’est dû au décès du constituant.

Les règles relatives aux fiducies de concédants stipulent également qu’une fiducie devient une fiducie de concédants si le créateur de la fiducie a un droit de réversion supérieur à 5 % des actifs de la fiducie au moment où le transfert des actifs à la fiducie est effectué. Un accord de fiducie du concédant dicte la manière dont les actifs sont gérés et transférés après le décès du concédant. En fin de compte, c’est le droit de l’État qui détermine si un trust est révocable ou irrévocable, ainsi que les implications de chacun.

Exemples de règles relatives à la fiducie des concédants

Voici quelques-unes des règles relatives à la fiducie du concédant énoncées par l’IRS :

  • Le pouvoir d’ajouter ou de changer le bénéficiaire d’un trust
  • Le pouvoir d’emprunter au trust sans garantie suffisante
  • Le pouvoir d’utiliser les revenus de la fiducie pour payer les primes d’assurance-vie
  • Le pouvoir de modifier la composition du trust en substituant des actifs de valeur égale
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