Définition des revenus relatifs à un défunt (IRD)

Qu’est-ce que le revenu d’un défunt ?

Les revenus relatifs à un défunt (IRD) désignent les revenus non imposés qu’un défunt avait gagnés ou avait le droit de recevoir de son vivant. L’IRD est imposé au bénéficiaire individuel ou à l’entité qui hérite de ce revenu.

Cependant, l’IRD est également pris en compte dans la succession du défunt aux fins de l’impôt fédéral sur les successions, ce qui peut entraîner une double imposition. Heureusement, le bénéficiaire peut bénéficier d’une déduction fiscale des droits de succession payés sur l’IRD. Le bénéficiaire doit déclarer l’IRD comme revenu pour l’année au cours de laquelle il l’a reçu. 

Points clés à retenir

  • Les revenus relatifs à un défunt (IRD) désignent les revenus non imposés qu’un défunt avait gagnés ou avait le droit de recevoir de son vivant.
  • L’IRD est imposé comme si le défunt était toujours vivant.
  • Les bénéficiaires sont responsables du paiement des impôts sur les revenus IRD dans la plupart des cas.

Comprendre les revenus d’un défunt (IRD)

Le revenu relatif à un défunt est défini dans l’article 691 du C.I.R. Les sources sont notamment les suivantes.

  • Salaires non perçus
  • Salaires
  • Bonus
  • Commissions
  • Indemnités de vacances
  • Indemnités de maladie
  • Loyers non perçus
  • Revenu de retraite

Les sources comprennent également les éléments suivants :

  • Paiements pour les cultures
  • Intérêts et dividendes courus
  • Distributions provenant de certaines rémunérations différées et de plans d’options sur actions
  • Comptes à recevoir d’un propriétaire unique
  • les gains provenant de la vente de biens (si la vente est réputée avoir lieu avant le décès, mais que le produit n’est perçu qu’après le décès)
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Les revenus concernant un défunt (IRD) sont également une référence à tout revenu provenant de commissions de vente aux distributions de l’IRA dû au défunt au moment de son décès.

Comment l’IRD est imposé

L’IRD sera taxé comme s’il était imposé aux défunts s’ils étaient encore en vie. Par exemple, les gains en capital seraient imposés comme des plus-values, et les indemnités non perçues seraient imposées comme des revenus ordinaires dans la déclaration de revenus du bénéficiaire pour l’année où elles ont été perçues. Il n’y a pas d’augmentation de la base d’imposition pour les IRD. 

Comment fonctionne l’IRD pour les IRA et les 401(k)s

D’autres exemples courants d’IRD sont les distributions provenant de plans de retraite qualifiés à imposition différée tels que les 401(k)s et les comptes de retraite individuels (IRA) traditionnels qui sont transmis au bénéficiaire du titulaire du compte. Si une personne décède en laissant un IRA d’un million de dollars à son bénéficiaire, l’héritier sera responsable du paiement des impôts sur toutes les distributions effectuées à partir du compte. 

Le bénéficiaire doit généralement commencer à percevoir les distributions minimales requises (DMD) à un moment donné. Un conjoint vivant qui est le seul bénéficiaire a certains droits qui ne sont pas accordés à un autre type de bénéficiaire. Par exemple, un conjoint peut transférer les actifs de l’IRA du défunt dans son propre IRA et reporter les DMD jusqu’à l’âge de 72 ans. Dans tous les cas, chaque bénéficiaire doit suivre des règles spécifiques de RMD et sera redevable des taxes applicables. L’âge pour les RMD était auparavant 70½, mais à la suite de l’adoption de la loi « Setting Every Community Up For Retirement Enhancement (SECURE) Act  » en décembre 2019, il a été porté à 72 ans.

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Si le défunt est décédé à l’âge de 72 ans ou après, son RMD pour l’année du décès sera pris en compte dans sa succession. Si cela devait pousser la succession du défunt au-delà de l’exemption fédérale (11,4 millions de dollars en 2019 et 11,58 millions de dollars en 2020), un impôt sur les successions de 40 % entrera en jeu. 

Pour tenter de minimiser cet impact, les individus et les couples mariés élaborent des stratégies de planification successorale qui impliquent le transfert d’actifs à des fiducies. L’une des options est le credit shelter trust, qui reporte les droits de succession jusqu’au décès du conjoint survivant.

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