Définition du barattage

Qu’est-ce que le barattage ?

Le barattage est un terme appliqué à la pratique d’un courtier qui effectue des opérations excessives sur le compte d’un client principalement pour générer des commissions. Le churning est une pratique illégale et contraire à l’éthique qui viole les règles de la SEC (15c1-7) et les lois sur les valeurs mobilières. Bien qu’il n’existe pas de mesure quantitative du barattage, l’achat et la vente fréquents de titres qui ne répondent guère aux objectifs d’investissement du client peuvent en être la preuve.

Points clés à retenir

  • Le barattage est la pratique d’un courtier qui effectue des sur-négociations sur le compte d’un client dans le but de générer des commissions.
  • Le barattage est illégal et contraire à l’éthique et est passible d’amendes sévères et de sanctions par la SEC et d’autres organismes de réglementation.
  • Le « churning » peut également se produire par le biais d’une sur-négociation inutile de la part de gestionnaires de portefeuille de fonds communs de placement ou de fonds spéculatifs.

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Comprendre le barattage

Le barattage peut souvent entraîner des pertes importantes sur le compte du client ou, s’il est rentable, peut générer une obligation fiscale. Comme le barattage ne peut se produire que lorsque le courtier dispose d’un pouvoir discrétionnaire sur le compte du client, ce dernier peut éviter ce risque en gardant le contrôle total. Un autre moyen d’éviter les risques de barattage ou de paiement de commissions excessives est d’utiliser un compte payant. Toutefois, le fait de placer un client sur un compte payant alors qu’il n’y a que peu ou pas d’activité pour justifier les frais est révélateur d’une autre forme de barattage appelée « barattage inverse ».

Un courtier sur-négocie lorsqu’il achète et vend des actions de manière excessive pour le compte de l’investisseur, simplement en raison de l’augmentation des commissions. Le barattage est une pratique interdite par la législation sur les valeurs mobilières. Les investisseurs peuvent constater que leur courtier a effectué des sur-négociations lorsque la fréquence de leurs transactions devient contre-productive pour leurs objectifs d’investissement, ce qui entraîne une augmentation constante des coûts de commission sans résultats observables dans le temps. Une des raisons pour lesquelles cette pratique est connue est que les courtiers subissent des pressions pour placer des titres nouvellement émis et souscrits par la banque d’investissement d’une entreprise.

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Par exemple, chaque courtier peut recevoir une prime de 10 % s’il peut obtenir une certaine attribution d’un nouveau titre à ses clients. Ces incitations peuvent ne pas être dans l’intérêt des investisseurs. Les investisseurs peuvent se protéger contre la sur-négociation (le « churning ») grâce à un compte global – un type de compte géré pour un taux fixe plutôt que de facturer une commission sur chaque transaction. La SEC examine également les plaintes des courtiers qui ont tendance à faire passer leurs propres intérêts avant ceux de leurs clients.

Types de barattage

Le barattage le plus élémentaire provient de l’excès de transactions effectuées par un courtier pour générer des commissions. Les courtiers doivent justifier les opérations donnant lieu à des commissions et la manière dont elles profitent au client. Lorsque les commissions sont excessives et qu’aucun gain notable n’est réalisé sur le portefeuille, il peut y avoir barattage.

Le barattage s’applique également aux transactions excessives ou inutiles de fonds communs de placement et de rentes. Les fonds communs de placement avec une charge initiale (actions A) sont des investissements à long terme. La vente d’un fonds d’actions A dans un délai de cinq ans et l’achat d’un autre fonds d’actions A doivent être justifiés par une décision d’investissement prudente. La plupart des sociétés de fonds communs de placement permettent aux investisseurs d’opter pour n’importe quel fonds d’une famille de fonds sans avoir à payer de frais initiaux. Un courtier recommandant un changement d’investissement doit d’abord envisager des fonds au sein de la famille de fonds.

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Les rentes différées sont des comptes d’épargne-retraite qui n’ont généralement pas de frais initiaux comme les fonds communs de placement. En revanche, les rentes comportent généralement des frais de rachat différés conditionnels. Les calendriers des frais de rachat varient et peuvent aller de 1 à 10 ans. Pour éviter le barattage, de nombreux États ont mis en place des règles d’échange et de remplacement. Ces règles permettent à un investisseur de comparer le nouveau contrat et de mettre en évidence les pénalités ou les frais de rachat.

Sanctions pour barattage

La Securities and Exchange Commission (SEC) définit la sur-négociation (churning) comme un achat et une vente excessifs sur le compte d’un client que le courtier contrôle pour générer des commissions accrues. Les courtiers qui effectuent des sur-négociations peuvent enfreindre la règle 15c1-7 de la SEC qui régit les comportements manipulateurs et trompeurs. L’Autorité de régulation du secteur financier (FINRA) régit les sur-négociations en vertu de la règle 2111 et le New York Stock Exchange (NYSE) interdit cette pratique en vertu de la règle 408(c). Les investisseurs qui estiment être victimes de cette pratique peuvent déposer une plainte auprès de la SEC ou de la FINRA. (Pour plus d’informations, voir : Comment savoir si un courtier rompt votre compte).

Le barattage est un délit grave qui, s’il est prouvé, peut entraîner le licenciement, l’exclusion de l’industrie et des ramifications juridiques. En outre, l’autorité de régulation du secteur financier (FINRA) peut imposer des amendes allant de 5 000 à 110 000 dollars par cas. La FINRA a également le droit de suspendre le courtier pour une période allant de dix jours ouvrables à un an. Dans les cas les plus graves, la FINRA peut suspendre le contrevenant pour une période allant jusqu’à deux ans ou même interdire le courtier indéfiniment.

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