Définition du chômage frictionnel

Qu’est-ce que le chômage frictionnel ?

Le chômage frictionnel est le résultat de transitions volontaires de l’emploi au sein d’une économie. Le chômage frictionnel se produit naturellement, même dans une économie stable et en croissance. Les travailleurs qui choisissent de quitter leur emploi pour en chercher un nouveau et les travailleurs qui entrent sur le marché du travail pour la première fois constituent un chômage frictionnel. Il n’inclut pas les travailleurs qui restent dans leur emploi actuel jusqu’à ce qu’ils en trouvent un nouveau, car, évidemment, ils ne sont jamais au chômage.

Le chômage frictionnel est toujours présent dans l’économie. Il contribue à la situation générale de l’emploi et fait partie du chômage naturel, qui est le taux de chômage minimum dans une économie en raison des forces économiques et des mouvements de la main-d’œuvre. Le chômage naturel reflète également le nombre de travailleurs qui sont involontairement au chômage, que ce soit par manque de compétences ou de remplacement par la technologie.

Points clés à retenir

  • Le chômage frictionnel est le résultat des transitions d’emploi au sein d’une économie.
  • Le chômage frictionnel se produit naturellement, même dans une économie stable et en croissance.
  • Les travailleurs qui quittent volontairement leur emploi et les nouveaux travailleurs qui entrent sur le marché du travail ajoutent tous deux au chômage frictionnel.

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Comprendre le chômage frictionnel

Le taux de chômage frictionnel est calculé en divisant les travailleurs qui recherchent activement un emploi par la population active totale. Les travailleurs à la recherche active d’un emploi sont généralement classés en trois catégories : les travailleurs qui ont quitté leur emploi, les personnes qui réintègrent la population active et les nouveaux arrivants.

Les jeunes diplômés et autres personnes à la recherche d’un premier emploi peuvent manquer de ressources ou d’efficacité pour trouver l’entreprise qui a un emploi disponible et adapté à leurs besoins. Par conséquent, ils n’acceptent pas d’autre travail, attendant temporairement l’emploi le mieux rémunéré. Les transitions temporaires – comme le déménagement dans une autre ville – aggravent également le chômage frictionnel, car il y a souvent un décalage dans le temps entre le moment où les travailleurs quittent leur emploi et celui où ils en trouvent un nouveau.

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Les travailleurs qui quittent leur emploi pour chercher un meilleur salaire ajoutent au chômage frictionnel. Dans d’autres cas, les travailleurs peuvent démissionner de leur emploi pour retourner à l’école ou acquérir une nouvelle compétence parce qu’ils pensent qu’ils ont besoin de cette compétence pour gagner plus d’argent. D’autres peuvent quitter le marché du travail pour des raisons personnelles, par exemple pour s’occuper d’un membre de la famille, pour cause de maladie, de retraite ou de grossesse. Lorsque les travailleurs retournent sur le marché du travail pour chercher un emploi, ils sont comptés dans le chômage frictionnel.

Le phénomène des personnes qui quittent leur emploi sans en avoir un autre dans lequel s’installer est une indication qu’elles « croient » que l’économie est suffisamment robuste pour ne pas craindre le chômage. Ces dernières années, il est devenu un indicateur de la confiance des consommateurs, appelé « taux d’abandon ».

Pour illustrer ce point, en 2019, le taux d’abandon du tabac a atteint son plus haut niveau depuis que le Bureau des statistiques du travail a commencé à le suivre en 2000. Gallup a indiqué que 2,3 % des employés ont quitté leur emploi cette année-là. Puis, à partir de la fin du premier trimestre 2020, la pandémie COVID-19 a frappé, et le taux national d’abandon est tombé à 1,4 %.

Les allocations de chômage versées par le gouvernement peuvent parfois conduire à un chômage frictionnel car le revenu permet aux travailleurs d’être sélectifs dans la recherche de leur prochain emploi, ce qui augmente encore leur temps de chômage. Il peut également survenir lorsque des entreprises s’abstiennent d’embaucher parce qu’elles estiment qu’il n’y a pas suffisamment de personnes qualifiées disponibles pour le poste.

Le chômage frictionnel est en fait bénéfique car il est le signe que les travailleurs recherchent volontairement de meilleurs postes, offrant aux entreprises un plus large éventail de salariés potentiels qualifiés.

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Avantages du chômage frictionnel

Le chômage frictionnel existe toujours dans une économie où la main-d’œuvre se déplace librement et est en fait bénéfique car il indique que les individus recherchent de meilleurs postes par choix. Il est également bénéfique pour les entreprises car il leur permet de disposer d’un plus grand choix de candidats potentiellement hautement qualifiés qui postulent à des postes. Il s’agit d’une mesure à court terme qui ne grève pas trop les ressources de l’État.

Le chômage frictionnel est réduit en mettant rapidement en relation les demandeurs d’emploi potentiels avec les offres d’emploi. Grâce à l’internet, les travailleurs peuvent utiliser les médias sociaux et les sites d’affichage des offres d’emploi pour rechercher un emploi, ce qui peut permettre de réduire les délais d’embauche.

Chômage frictionnel vs chômage cyclique

Le chômage frictionnel n’est pas aussi inquiétant que le chômage cyclique, qui est prédominant en période de récession et qui est causé par les entreprises qui licencient leurs employés. Dans une récession où le chômage augmente, le chômage frictionnel a en fait tendance à diminuer parce que les travailleurs ont généralement peur de quitter leur emploi pour en chercher un meilleur.

Considérations particulières

Le chômage frictionnel est la seule forme de chômage qui n’est pratiquement pas touchée par la relance économique du gouvernement. Par exemple, en période de mauvaise conjoncture économique, la Banque fédérale de réserve peut baisser les taux d’intérêt pour encourager l’emprunt. L’espoir est que l’argent supplémentaire stimulera les dépenses des consommateurs et des entreprises, ce qui entraînera une croissance et une réduction du chômage. Cependant, l’argent supplémentaire ne s’attaque pas aux causes du chômage frictionnel, sauf peut-être en donnant à certains travailleurs le courage de devenir chômeurs tout en cherchant un nouvel emploi. Néanmoins, comme nous l’avons déjà mentionné, le paysage économique difficile qui a généré le stimulus de la pandémie empêcherait probablement un tel choix.

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