Définition du règlement B (Reg B)

Qu’est-ce que le règlement B (Reg B) ?

Le règlement B est destiné à empêcher que les demandeurs ne soient victimes de discrimination dans tout aspect d’une opération de crédit. Le règlement B décrit les règles que les prêteurs doivent respecter lorsqu’ils obtiennent et traitent des informations sur le crédit. Le règlement interdit aux prêteurs d’exercer une discrimination fondée sur l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la nationalité ou l’état civil. 

Points clés à retenir

  • Tous les prêteurs sont tenus de se conformer au règlement B, qui protège les candidats contre la discrimination.
  • Le règlement B exige que les prêteurs fournissent des explications aux demandeurs rejetés dans les 30 jours suivant la réception de leur demande complète. 
  • Les créanciers qui ne respectent pas le règlement B sont sujets à des dommages-intérêts punitifs.

Comprendre le règlement B (Reg B)

Tous les prêteurs sont tenus de se conformer au règlement B lorsqu’ils accordent des crédits aux emprunteurs. Le règlement B met en œuvre la loi sur l’égalité des chances en matière de crédit (ECOA), qui est réglementée et appliquée par le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB). Le Congrès a promulgué l’ECOA afin de garantir que les institutions financières et les entreprises qui s’occupent de crédit le mettent à la disposition de tous les clients solvables sur un pied d’égalité. Cela signifie que toute caractéristique qui n’est pas liée au crédit à la consommation ne peut pas être utilisée lors de la prise de décision d’approbation de prêt. 

Les créanciers qui ne respectent pas le Reg B seront tenus responsables de dommages-intérêts punitifs pouvant aller jusqu’à 10 000 dollars dans le cadre d’actions individuelles. Pour les actions collectives, le créancier pourrait se voir infliger une pénalité de 500 000 dollars ou de 1 % de sa valeur nette, le montant le plus faible étant retenu.

Le règlement B couvre les actions d’un créancier avant, pendant et après une opération de crédit. Le CFPB énumère les opérations de crédit et les aspects des opérations de crédit pour inclure le crédit à la consommation, le crédit aux entreprises, le crédit hypothécaire et le crédit à durée indéterminée. Cette liste comprend également les refinancements, les demandes de crédit, les exigences en matière d’information, les normes de solvabilité, les procédures d’enquête et la révocation ou la résiliation du crédit.

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Lorsqu’il s’agit de transactions de crédit, un créancier ne peut pas faire de discrimination.

  • En fonction de la race, de l’état civil, de la nationalité, du sexe, de l’âge ou de la religion du demandeur
  • Contre un demandeur dont les revenus proviennent d’un programme d’aide publique
  • Contre un demandeur qui, de bonne foi, a exercé ses droits en vertu de la loi sur la protection du crédit à la consommation

Le règlement B exige également que les prêteurs notifient oralement ou par écrit le rejet des demandes aux demandeurs déboutés dans les 30 jours suivant la réception de leur demande complète. L’avis doit expliquer pourquoi le demandeur a été rejeté ou donner des instructions sur la manière dont le demandeur peut demander ces informations. Les conjoints des demandeurs mariés rejetés ont également droit à ces informations. Les informations fournies aux demandeurs sur le rejet les aident à prendre des mesures constructives pour construire leur crédit. Plus important encore, elles donnent aux demandeurs la possibilité de corriger les erreurs du créancier dans l’évaluation de la solvabilité du demandeur. 

Considérations particulières

En vertu du règlement B, un prêteur ne peut pas demander d’informations sur le sexe, l’origine nationale, la couleur ou d’autres informations non liées à la solvabilité d’un demandeur. Toutefois, il est possible, à certains moments, de recueillir de telles informations auprès du demandeur. Par exemple, un demandeur qui donne sa maison en garantie aura des informations supplémentaires recueillies pour contrôler le respect des règles.

En outre, l’âge d’un demandeur peut être demandé s’il apparaît qu’il ne peut pas légalement signer un contrat. Les créanciers peuvent demander le nombre d’enfants, leur âge et les obligations financières de l’emprunteur concernant les enfants. L’état civil est également requis si le demandeur réside dans un état de propriété communautaire. 

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Un créancier ne peut demander des informations au conjoint d’un demandeur de prêt que si.

  • Le conjoint sera autorisé à utiliser le compte
  • Le conjoint sera contractuellement responsable sur le compte
  • Le demandeur se fonde sur les revenus du conjoint pour rembourser le crédit demandé
  • Le demandeur réside dans un État de propriété communautaire ou s’appuie sur des biens situés dans un tel État pour rembourser le crédit demandé
  • Le demandeur se fonde sur la pension alimentaire, la pension alimentaire pour enfants ou les paiements séparés de pension alimentaire d’un conjoint ou d’un ex-conjoint pour rembourser le crédit demandé

Avantages du règlement B (Reg B)

L’avantage le plus important du règlement B est qu’il contribue à prévenir la discrimination à l’égard des femmes et des minorités. L’interdiction par le règlement B de la publicité qui découragerait les demandeurs potentiels de demander des prêts est un élément crucial des affaires de redlining. Le redlining est une pratique contraire à l’éthique et souvent illégale qui consiste à refuser des prêts ou des services aux personnes vivant dans des communautés majoritaires ou minoritaires. Le « redlining » a souvent été utilisé pour discriminer les Noirs américains.

Reg B aide également toute personne à qui un crédit est refusé en demandant aux prêteurs de lui fournir une explication. Les erreurs dans les rapports de crédit sont assez courantes, et de nombreuses personnes ne les découvrent qu’après s’être vu refuser un crédit. Sans l’exigence d’explication du Règlement B, de nombreux emprunteurs potentiels ayant des erreurs dans leurs rapports de crédit se décourageraient et abandonneraient. Une fois que les personnes connaissent la raison du refus, elles sont fortement incitées à corriger les rapports de crédit et à faire une nouvelle demande.

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