Introduction à la profession de conseiller fiduciaire

La loi sur la protection des retraites de 2006 (PPA) a apporté un allègement fiscal et de planification des retraites dont les particuliers et les institutions avaient grand besoin. Parmi les principales dispositions de cette loi figure la création d’un nouveau type de professionnel de la finance appelé « conseiller fiduciaire ».

Cette innovation a peut-être déclenché une nouvelle ère dans le domaine de la planification financière – une ère dans laquelle les conseils financiers objectifs deviennent un avantage pour les employés aussi courant que l’assurance maladie collective ou les régimes de retraite. Que signifie cette loi pour les acteurs du secteur financier ?

Qu’est-ce qu’un conseiller fiduciaire ?

Un conseiller fiduciaire, par définition, est un conseiller qui reçoit des honoraires d’un employeur pour conseiller ses employés sur les placements de leur régime de retraite, ainsi que pour fournir une gamme complète d’autres produits et services. Les conseillers fiduciaires ne sont pas responsables du plan de retraite de l’entreprise dans son ensemble ; ils ne sont responsables que des conseils qu’ils donnent aux employés sur une base individuelle.

Points clés à retenir

  • Un conseiller fiduciaire conseille les employés sur les plans d’investissement et autres produits et services.
  • Les conseillers fiduciaires sont sélectionnés sur la base de critères tels que les antécédents réglementaires et la rémunération.
  • Les conseillers fiduciaires profitent aux employeurs, aux employés et aux conseillers.

Quelles sont les conditions à remplir pour devenir conseiller fiduciaire ?

Le PPA contient un ensemble de directives que les planificateurs financiers doivent respecter pour être pris en considération pour le poste de conseiller fiduciaire. Les employeurs doivent sélectionner les candidats potentiels en fonction des critères suivants :

  • Antécédents réglementaires et/ou disciplinaires: Le conseiller potentiel a-t-il déjà été impliqué dans une procédure judiciaire ou d’arbitrage, ou a-t-il fait l’objet d’un jugement ?
  • Expérience antérieure et satisfaction des clients: Désignations fiduciaires pour les conseillers financiersLe conseiller potentiel a-t-il une pratique actuelle florissante avec une clientèle satisfaite ? Depuis combien de temps le conseiller est-il en activité et quels types de résultats a-t-il obtenus ?
  • Niveau de connaissance et/ou d’expertise: Le conseiller potentiel est-il capable de conseiller ses clients de manière compétente ? Le conseiller est-il spécialisé dans un domaine particulièrement pertinent pour les employés (comme les options d’achat d’actions, si l’employeur est une société cotée en bourse) ?
  • Affiliations ou relations personnelles ou professionnelles: Si le conseiller est impliqué dans toute autre organisation ou tout autre arrangement commercial qui pourrait représenter un éventuel conflit d’intérêts, il doit en informer l’employeur.
  • Compensation: L’employeur doit tenir compte de l’accord de rémunération exigé par le conseiller. Le conseiller facturera-t-il des honoraires horaires ou annuels, ou des commissions, ou une combinaison de ces éléments ? La rémunération sera-t-elle la même pour tous les services ? Le conseiller fiduciaire peut-il facturer des honoraires fixes pour ses conseils en matière de régime de retraite, puis verser une commission sur la vente d’une assurance de soins de longue durée au même employé ?
  • Quels services le conseiller fiduciaire fournira-t-il aux employés ? Le conseiller donnera-t-il des conseils simples sur les plans de retraite ou inclura-t-il également une planification financière complète ? Est-il approprié de proposer également d’autres produits et services financiers aux salariés, tels que des conseils en matière de prêts hypothécaires, de planification et de préparation de l’impôt sur le revenu et de planification successorale ? Dans l’affirmative, comment ces services seront-ils facturés et rémunérés ? L’employeur paiera-t-il la facture pour tous les services, ou certains services seront-ils considérés comme des prestations accessoires qui entraînent un coût supplémentaire pour l’employé ?
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Une fois qu’un conseiller fiduciaire a été sélectionné, il sera soumis à un audit de performance annuel par un tiers indépendant.

Les employeurs seront également tenus de procéder à des examens internes périodiques du conseiller fiduciaire afin de s’assurer que celui-ci continue à respecter les critères initiaux qu’il avait remplis lors de son embauche. En fait, la loi PPA prévoit une exception à la règle de la Securities and Exchange Commission (SEC) qui interdit aux conseillers d’utiliser les résultats d’investissement historiques des clients dans la littérature écrite ou la publicité de quelque nature que ce soit.

En vertu de cette disposition, les conseillers fiduciaires potentiels peuvent exposer par écrit toutes leurs qualifications liées à la satisfaction des critères décrits ci-dessus, afin de fournir aux employeurs les informations nécessaires pour sélectionner correctement un candidat. Cela inclut les performances passées des investissements du client, dans le respect de certaines lignes directrices.

Les conseillers fiduciaires sont contrôlés chaque année par une tierce partie.

Les conseillers fiduciaires : Les avantages

Pour les employeurs

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les employeurs devraient envisager d’engager un conseiller fiduciaire non affilié à plein temps.

  • Premièrement, aucun modèle informatique ou département de service à la clientèle ne pourra égaler le niveau de service que peut fournir un professionnel de la finance sur place. Les modèles informatiques nécessitent souvent un certain niveau d’expertise pour interpréter correctement les données financières, et les représentants du service clientèle des régimes de retraite sont généralement limités dans la portée des conseils qu’ils peuvent fournir aux employés. Par conséquent, la présence d’un conseiller fiduciaire au sein du personnel répondra aux exigences fiduciaires de l’employeur d’une manière qui ne peut être reproduite.
  • Deuxièmement, il peut être périlleux pour les employés de se fier uniquement à un modèle informatique pour une répartition satisfaisante des actifs. À ce stade, ils n’ont pas suffisamment d’antécédents pour offrir de véritables résultats de performance historique.
  • Enfin, le fait d’avoir un conseiller non affilié garantira qu’aucun salarié ne se tournera vers un autre conseiller en raison d’un éventuel conflit d’intérêts.
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Pour les employés

Les avantages que les employés peuvent tirer d’un conseiller fiduciaire sont principalement basés sur la personnalisation. Les employés auront un planificateur financier à plein temps qui les connaît personnellement, ainsi que leur situation individuelle, et qui a leurs meilleurs intérêts à l’esprit lorsqu’il fait des recommandations. Ce niveau de service personnel entraînera probablement d’autres avantages, car le conseiller pourrait aider les employés dans d’autres domaines tels que l’établissement d’un budget, la planification successorale ou les impôts sur le revenu.

Pour les conseillers

Du point de vue du marketing et de la prospection, être engagé comme conseiller fiduciaire peut représenter une formidable aubaine en termes d’affaires potentielles. La tâche fastidieuse de prospection d’entreprises individuelles peut être remplacée par une base d’employés prête à l’emploi à laquelle le conseiller fiduciaire a un accès exclusif.

Ce marché va continuer à se développer rapidement car les entreprises abandonnent les régimes traditionnels à prestations définies au profit de régimes à cotisations définies ou d’autres solutions moins coûteuses, comme les plans d’options sur actions. En outre, l’adhésion automatique obligatoire au régime de retraite de l’employeur réduira au minimum la bureaucratie et la paperasserie pour le conseiller, qui n’est responsable que des conseils donnés sur une base individuelle, par opposition à l’ensemble des actifs du régime et à leur rendement global.

Bien entendu, le conseiller fiduciaire devra répondre aux normes professionnelles de prudence, de loyauté et de diversification adéquate des actifs, ainsi qu’au respect de toutes les réglementations de l’ERISA. Les meilleurs intérêts des clients doivent toujours primer lors de toute recommandation, bien que les éventuels avantages pour le conseiller fiduciaire et/ou l’employeur puissent également être pris en considération, pour autant qu’ils soient subordonnés aux besoins de l’employé.

Le boom des conseillers fiduciaires est peut-être proche, et la prospérité attend peut-être ceux qui peuvent répondre aux critères de sélection pour ce poste, et ensuite en tirer profit. La base de marché possible pour les conseillers fiduciaires comprend l’ensemble des 100 millions de ménages américainsune baseassezlarge pour y puiser selon n’importe quel critère. Les planificateurs financiers qui cherchent une nouvelle façon de développer leurs pratiques devraient étudier cette possibilité immédiatement.

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