Au Canada, le numéro d’assurance sociale (NAS) est l’équivalent du numéro de sécurité sociale (SSN) aux États-Unis. Les résidents canadiens utilisent le NAS pour les programmes gouvernementaux et comme source d’identification dans le secteur privé. De nombreux organismes, tels que les institutions financières, utilisent le NAS pour créer l’indexation des comptes des clients.
Le gouvernement canadien a lancé le programme du NAS en 1964 pour administrer le Régime de pensions du Canada et les divers programmes d’assurance-emploi du Canada. En 1967, Revenu Canada (aujourd’hui l’Agence du revenu du Canada) a commencé à utiliser les NAS pour les déclarations d’impôts.
Points clés à retenir
- Les citoyens canadiens et les résidents permanents ou temporaires ont besoin d’un numéro d’assurance sociale pour travailler au Canada.
- Les NAS sont nécessaires pour recevoir des prestations et des services dans le cadre de programmes gouvernementaux.
- En général, la loi canadienne interdit aux entreprises privées d’acquérir le NAS d’un client.
- Comme pour les numéros d’assurance sociale américains, le vol et l’utilisation abusive des NAS et l’usurpation d’identité qui l’accompagne constituent un problème croissant.
Numéro d’assurance sociale
Les citoyens canadiens et les résidents permanents ou temporaires ont besoin du NAS pour travailler au Canada, ainsi que pour recevoir des prestations et des services dans le cadre de programmes gouvernementaux. Les enfants de 12 ans et plus peuvent demander leur NAS. De plus, les parents et les personnes légalement autorisées à agir au nom du demandeur peuvent également demander un NAS pour les enfants n’ayant pas atteint l’âge de la majorité dans leur province et pour les adultes dont ils ont la charge.
Les NAS comportent neuf chiffres affichés en trois groupes de trois. Les Canadiens doivent mettre à jour leur dossier de NAS s’ils changent de nom en raison d’un mariage ou d’autres circonstances. Les Canadiens ont également la possibilité de faire figurer un X sur leur fiche de sexe ou de ne pas déclarer leur sexe.
En mars 2014, Service Canada, une institution fédérale qui fait partie d’Emploi et Développement social Canada (ESDC) – et qui offre aux Canadiens un point d’accès à de nombreux services et prestations du gouvernement – a cessé d’émettre des cartes d’assurance sociale en plastique et a commencé à imprimer la confirmation du NAS sur papier. L’agence a cité l’amélioration de la sécurité, car de nombreux Canadiens portaient les cartes en plastique sur eux et augmentaient les risques de perte ou de vol des NAS.
Service Canada a cessé d’émettre des cartes d’assurance sociale en plastique, invoquant la nécessité d’améliorer la sécurité.
Utilisation du numéro d’assurance sociale
Le Canada a établi des lois qui limitent l’utilisation des NAS dans les déclarations de revenus et dispose d’une liste limitée de ministères et de programmes fédéraux qui peuvent recueillir les NAS des citoyens canadiens, comme les programmes de revenu et de soins de santé, la Commission d’examen de l’adaptation de la main-d’œuvre et le Programme de logement rural et autochtone.
Certaines entreprises du secteur privé, telles que les entreprises de télécommunications et les compagnies aériennes, peuvent également collecter les NAS de leurs clients. En général, la loi canadienne interdit aux entreprises privées d’obtenir le NAS d’un client, sauf pour une raison spécifique et légale (souvent citée comme l’une des plus grandes différences entre un NAS et un SSN américain).
Les institutions financières qui permettent aux clients de gagner des revenus d’investissement, telles que les coopératives de crédit et les banques, peuvent également collecter les NAS. Si certaines entreprises refusent de fournir des services à un client parce qu’il n’a pas fourni de NAS, ce dernier peut déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada.
Comme pour les numéros de sécurité sociale américains, le vol et l’utilisation abusive des numéros d’assurance sociale et l’usurpation d’identité qui en découle constituent un problème croissant. Un voleur peut utiliser un NAS volé pour travailler illégalement ou pour obtenir un crédit, et le propriétaire légitime du NAS pourrait être invité à payer des taxes supplémentaires pour les revenus qu’il n’a pas reçus ou pourrait avoir des difficultés à obtenir un crédit.