Loi sur les procédures de règlement des litiges immobiliers (RESPA)

Qu’est-ce que la loi sur les procédures de règlement des litiges immobiliers (RESPA) ?

La loi sur les procédures de règlement des litiges immobiliers, ou RESPA, a été promulguée par le Congrès pour fournir aux acheteurs et aux vendeurs de maisons des informations complètes sur les coûts de règlement. La loi a également été introduite pour éliminer les pratiques abusives dans le processus de règlement des litiges immobiliers, pour interdire les pots-de-vin et pour limiter l’utilisation des comptes bloqués. La RESPA est une loi fédérale désormais réglementée par le Bureau de protection financière des consommateurs (CFPB).

Comprendre le RESPA

Initialement adoptée par le Congrès en 1974, la RESPA est entrée en vigueur le 20 juin 1975. Au fil des ans, le RESPA a subi plusieurs changements et amendements. L’application de la loi relevait initialement de la compétence du ministère américain du logement et du développement urbain (HUD). Après 2011, ces responsabilités ont été assumées par le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) en raison de la réforme Dodd-Frank Wall Street et de la législation sur la protection des consommateurs.

Points clés à retenir

  • La RESPA s’applique à la majorité des prêts à l’achat, des refinancements, des prêts à l’amélioration de la propriété et des lignes de crédit sur fonds propres.
  • Le RESPA exige que les prêteurs, les courtiers en prêts hypothécaires ou les responsables des prêts immobiliers fournissent des informations aux emprunteurs concernant les transactions immobilières, les services de règlement et les lois sur la protection des consommateurs.
  • La RESPA interdit aux responsables des prêts d’exiger des comptes bloqués trop importants et restreint les possibilités pour les vendeurs de mandater des compagnies d’assurance titres.
  • Un plaignant a jusqu’à un an pour intenter une action en justice afin de faire appliquer les violations lorsque des pots-de-vin ou d’autres comportements inappropriés ont eu lieu au cours du processus de règlement.
  • Un plaignant a jusqu’à trois ans pour intenter une action en justice contre son service de prêt.
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Depuis sa création, la RESPA a réglementé les prêts hypothécaires attachés aux propriétés résidentielles d’une à quatre familles. L’objectif de la loi est d’éduquer les emprunteurs sur les coûts de règlement et d’éliminer les pratiques de ristourne et les commissions de référence qui peuvent gonfler le coût d’obtention d’un prêt hypothécaire. Les types de prêts couverts par la RESPA comprennent la majorité des prêts à l’achat, des hypothèses, des refinancements, des prêts à l’amélioration de la propriété et des lignes de crédit sur fonds propres.

La RESPA exige que les prêteurs, les courtiers en prêts hypothécaires ou les responsables des prêts immobiliers divulguent aux emprunteurs toute information concernant la transaction immobilière. La divulgation d’informations doit inclure les services de règlement, les lois pertinentes sur la protection des consommateurs et toute autre information liée au coût du processus de règlement de la transaction immobilière. Les relations d’affaires entre les prestataires de services qui ferment et les autres parties liées au processus de règlement doivent également être divulguées à l’emprunteur.

La loi interdit des pratiques spécifiques telles que les pots-de-vin, les renvois et les frais non gagnés. La RESPA réglemente l’utilisation des comptes séquestre, en interdisant par exemple aux responsables des prêts d’exiger des comptes séquestre trop importants. La RESPA interdit également aux vendeurs de mandater des compagnies d’assurance titres.

Procédures de mise en œuvre en cas d’infraction à la RESPA

Un plaignant a jusqu’à un an pour intenter une action en justice afin de faire respecter les violations lorsque des pots-de-vin ou d’autres comportements inappropriés ont eu lieu au cours du processus de règlement.

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Si l’emprunteur a un grief contre son service de prêt, il doit suivre certaines étapes spécifiques avant de pouvoir intenter une action en justice. L’emprunteur doit contacter son service de prêt par écrit, en précisant la nature de son problème. L’organisme est tenu de répondre à la plainte de l’emprunteur par écrit dans les 20 jours ouvrables suivant la réception de la plainte. Il dispose de 60 jours ouvrables pour corriger le problème ou justifier la validité de l’état actuel du compte. L’emprunteur doit continuer à effectuer les paiements requis jusqu’à ce que le problème soit résolu.

Un plaignant a jusqu’à trois ans pour intenter une action en justice pour des irrégularités spécifiques contre son service de prêt. Ces poursuites peuvent être engagées devant n’importe quel tribunal fédéral de district si celui-ci se trouve dans le district où se trouve la propriété ou dans le district où la violation de la RESPA a eu lieu.

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