Qu’est-ce que l’arbitrage ?

Dans le cas des investissements en devises, la stratégie connue sous le nom d’arbitrage permet aux traders de bloquer leurs gains en achetant et en vendant simultanément un titre, une marchandise ou une devise identique sur deux marchés différents. Ce mouvement permet aux opérateurs de tirer profit des différences de prix pour le même actif entre les deux régions disparates représentées de part et d’autre de la transaction.

Points clés à retenir

  • Il y a arbitrage lorsqu’un titre est acheté sur un marché et simultanément vendu sur un autre marché, à un prix plus élevé.
  • La différence temporaire de prix d’un même actif entre les deux marchés permet aux négociants de bloquer leurs bénéfices.
  • Les traders tentent souvent d’exploiter l’opportunité d’arbitrage en achetant une action sur un marché des changes où le prix de l’action n’a pas encore été ajusté pour tenir compte des fluctuations du taux de change.
  • Une opération d’arbitrage est considérée comme un exercice relativement peu risqué.

Qu’est-ce que l’arbitrage ?

L’arbitrage décrit l’acte d’acheter un titre sur un marché et de le vendre simultanément sur un autre marché à un prix plus élevé, permettant ainsi aux investisseurs de profiter de la différence temporaire de coût par action. Sur le marché boursier, les négociants exploitent les possibilités d’arbitrage en achetant une action sur un marché étranger où le prix de l’action n’a pas encore été ajusté en fonction du taux de change, qui est en constante évolution. Le prix de l’action sur le marché des changes est donc sous-évalué par rapport au prix sur le marché local, ce qui permet au négociant de tirer profit de cet écart. Bien que cette transaction puisse sembler compliquée à un œil non averti, les opérations d’arbitrage sont en fait assez simples et sont donc considérées comme peu risquées.

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Exemple d’arbitrage

Prenons l’exemple d’arbitrage suivant : La Banque TD (TD) est cotée à la fois à la Bourse de Toronto (TSX) et à la Bourse de New York (NYSE). Supposons qu’un jour donné, l’action se négocie à 63,50 $CAD à la Bourse de Toronto et à 47,00 $USD à la Bourse de New York. Supposons en outre que le taux de change USD/CAD est de 1,37 $, ce qui signifie que 1 USD = 1,37 $CAD, où 47 USD = 64,39 $CAD. Dans ces conditions, un négociant peut acheter des actions TD au TSX pour 63,50 $CAD et peut simultanément vendre le même titre au NYSE pour 47,00 $USD, soit l’équivalent de 64,39 $CAD, ce qui donne en fin de compte un bénéfice de 0,89 $ par action (64,39 $ – 63,50 $) pour cette transaction.

Attention aux coûts de transaction

Lorsque l’on envisage des possibilités d’arbitrage, il est essentiel d’intégrer les coûts de transaction dans le mélange, car si les coûts sont prohibitifs, ils peuvent menacer de neutraliser les gains de ces échanges. Exemple : dans le scénario susmentionné, si les frais de transaction par action dépassaient 0,89 $, le rendement total de l’arbitrage annulerait ces bénéfices.

Les écarts de prix entre les marchés sont généralement infimes, de sorte que les stratégies d’arbitrage ne sont pratiques que pour les investisseurs disposant d’actifs importants à investir dans une seule transaction.

Si tous les marchés étaient parfaitement efficaces et que les devises cessaient d’exister, il n’y aurait plus de possibilités d’arbitrage. Mais les marchés sont rarement parfaits, ce qui donne aux arbitragistes une foule d’occasions de tirer parti des écarts de prix.

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